Les dirigeants de la Caricom ne devraient-ils pas demander des comptes à Ariel Henry pour le degré de pourriture de la corruption en Haïti et de complicité de l’Etat avec les gangs!
Samedi 2 juillet 2022 ((rezonodwes.com))–Un ministre qui a menti à la population devrait s’excuser publiquement ou tirer sa révérence. Mais, ici, c’est Haiti, le pays de pauvres nègres et descendants d’esclaves punis par la France et les Etats-Unis, selon des enquêtes de New York Times, pour avoir osé mettre fin au commerce triangulaire lucratif de la traite des noirs.
Plus de trois semaines après que le redoutable chef de gangs de Village de dye, Izo 5″, a attaqué et occupé intégralement, l’enceinte du Palais de Justice, le premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, comme si de rien n’était, s’envole samedi pour le Surinam. Pourtant, des rapports de presse publiés samedi 2 juillet indiquent que la police n’a toujours pas repris le contrôle des lieux, ce qui démontre l’incapacité des autorités à faire face aux groupes criminels en expansion.
Il est important de souligner que les heures qui ont suivi l’invasion brutale du bâtiment par les gangs, preuve accablante de l’inexistence de l’Etat, le ministre de facto de la Justice et de la Sécurité publique, Berto Dorcé, toujours en poste, a tenté de minimiser l’incident. Il a assuré ce jour-là aux médias que les forces de sécurité avaient rapidement repris le contrôle de la zone, ce qui s’est révélé faux par la suite
« Le gang a tiré sur le tribunal à distance mais n’a pas pu entrer. Un employé du tribunal, blessé à la jambe, a été emmené à l’hôpital. Mais actuellement, la police occupe l’espace du tribunal avec des véhicules blindés« , a-t-il déclaré M. Dorcé dans ses rares interventions devant la presse haïtienne.
Le 10 juin, le cliché d’une société à un moment précis de son histoire, notamment sous le règne du régime PHTK, était obtenu au Palais de justice, le théâtre d’un assaut brutal.
Pour rappel, depuis exactement trois (3) semaines, alors que Bertho Dorcé est encore accroché à son siège, des membres du gang équipés d’armes automatiques avaient fait irruption dans le bâtiment, emporté des pièces à conviction, notamment des drogues, des armes et de l’argent. Le personnel judiciaire s’est échappé en escaladant un mur, tandis que deux véhicules de police blindés couvraient leur sortie.
