Pourquoi Dr. Ariel Henry et sa coalition PHTK-SDP-Fusion font-ils peu de cas de l’importance d’une vie humaine?
Mercredi 29 juin 2022 ((rezonodwes.com))–Les propriétaires d’une entreprise de transport routier du sud du Texas ont déclaré qu’un semi-remorque retrouvé lundi soir à San Antonio avec un trailer contenant les corps de dizaines d’immigrants était « cloné », a rapporté mardi le San Antonio Express-News alors que le ministre mexicain des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard, a annoncé que le bureau du procureur général du Mexique (FGR) a ouvert une enquête sur la mort par asphyxie de 51 personnes dans un camion au Texas, aux États-Unis. Parmi les morts, on compte 22 Mexicains.
« J’ai eu un entretien téléphonique avec le procureur général de la République, le Dr Alejandro Gertz Manero, qui a décidé d’ouvrir une enquête sur la tragédie de San Antonio Texas pour des faits liés à notre territoire. Il envoie une équipe au Texas à cette fin« , a expliqué M. Ebrard dans un message posté sur son compte Twitter.
Parallèlement en Haïti, la guerre civile urbaine qui a opposé deux groupes de gangs lourdement armés dans la Plaine du-Cul-de sac, à l’entrée nord de Port-au-Prince, entre le 24 avril et le 6 mai 2022, a fait 191 morts, dans l’indifférence totale du Premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, selon le dernier rapport du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), publié lundi.
Au cours des deux semaines d’affrontements entre les 400 Mawozo et les groupes armés Chen Mechan, RNDDH a précisé que « 107 hommes, 76 femmes et huit mineurs ont été tués. En outre, au moins 18 femmes ont été violées, dont 17 ont été exécutées par la suite, et 158 enfants sont devenus orphelins« . Deux mois plus tard, les ‘autorités judiciaires’ ne sont toujours pas en mesure de fournir des informations précises sur les mesures qu’elles ont prises pour lancer l’action publique contre les bandits impliqués dans ce massacre, y compris les chefs de bandes armées connus.
Selon l’organisation, de jeunes hommes continuent d’être exécutés dans les baraques de Chen Mechan, un allié du pouvoir, sous prétexte qu’ils servent d’antennes à la bande armée des 400 Mawozo.
« Aujourd’hui, la situation reste tendue dans la Plaine du Cul-de-Sac – les personnes déplacées qui s’étaient réfugiées sur la place publique de Clercine subissent des pressions de la part des autorités locales pour quitter les lieux. Ils ne savent pas où aller, car la plupart d’entre eux ont perdu tout ce qu’ils avaient« , décrit l’ONG dirigé par Pierre Espérance.