Président du Mexique: »Nous sommes deux pays indépendants et nous avons une relation d’amitié et de respect »
Mardi 10 mai 2022 (9rezonodwes.com))–Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a menacé de ne pas assister au Sommet des Amériques si les États-Unis, pays hôte, n’invitent pas « tous » les pays à la réunion.
La Maison Blanche a confirmé au début du mois que Cuba, le Venezuela et le Nicaragua ne seront pas invités au sommet, qui se tiendra du 8 au 10 juin dans la ville de Los Angeles, dans l’ouest des États-Unis.
« S’ils sont exclus, si tout le monde n’est pas invité, un représentant du gouvernement mexicain ira, mais je n’irais pas. Le ministre des affaires étrangères, Marcelo Ebrard, me représentera« , a déclaré le président López Obrador.
Lors de sa conférence de presse matinale habituelle, le président mexicain a déclaré que l’heure n’était pas à la confrontation, mais plutôt au jumelage entre les pays du continent, malgré le fait qu’il puisse y avoir des désaccords, selon le journal « El Universal ».
Enfin, M. López Obador a exclu que son absence hypothétique puisse nuire de quelque manière que ce soit aux relations du Mexique avec les États-Unis et leur président, Joe Biden. « Nous sommes des pays indépendants et nous avons une relation d’amitié et de respect », a-t-il déclaré.
« Il (Biden) parle d’un pied d’égalité, et il a toujours été respectueux, mais il y a encore du temps avant le sommet, et nous pouvons trouver un accord », a osé le président mexicain.
L’administration américaine a annoncé au début du mois que Cuba, le Nicaragua et le Venezuela ne seraient pas invités au sommet de Los Angeles, au motif qu’ils ne sont pas des nations démocratiques. « Les pays dont les actions ne respectent pas la démocratie ne recevront pas d’invitations« , a déclaré le sous-secrétaire d’État à l’hémisphère occidental, Brian Nichols.
« Ariel Henry d’Haïti est-il un démocrate et quand la dernière fois son élection au troisième degré ou sa ratification par le Parlement a-t-elle lieu? » s’est questionné Dr. Josué Renaud de l’organisme de droits humains NEHRO. « Oh ! démocratie, que de choses en ton nom« .