Ariel Henry dirige alors un « gouvernement démocratique » en Haiti! Quand la dernière fois a-t-il été aux élections ? En vertu de quel article constitutionnel est-il encore au pouvoir 10 mois après son intronisation à la Primature ? Serait-il capable d’organiser des élections crédibles contrairement aux deux tragédies électorales PHTK en 2010? Et qui seront ces candidats favoris?
Samedi 30 avril 2022 ((rezonodwes.com))–Le sommet réunira « toutes les démocraties » de la région, de sorte que les gouvernements du Venezuela, de Cuba et du Nicaragua pourraient ne pas figurer parmi les invités, a déclaré un haut fonctionnaire américain.
Cuba, le Nicaragua et le régime de Nicolas Maduro du Venezuela seraient exclus du Sommet des Amériques qui se tiendra en juin à Los Angeles, a déclaré mercredi Brian Nichols, secrétaire d’État adjoint américain pour les affaires de l’hémisphère occidental. Toutefois, le nom du Dr. Ariel Henry arrivé au pouvoir en Haiti, à partir d’un tweet du Core Group, n’est pas mentionné dans la conversation.
« Sous son administration opaque, c’est le crime, les assassinats, la corruption, l’impunité, il n’existe en Haiti aucune institution démocratique fonctionnelle, c’est le pouvoir absolu d’un seul homme à l’instar de nombreux autres dirigeants autoritaires de la région« , ont crié des dirigeants de la société civile et d’organismes de droits humains incluant RNDDH et NERHO. Celui-ci se demande si Dr. Henry est-il vu comme un dirigeant « démocrate » dont la nomination à la Primature, n’est régie par aucune loi haïtienne. « Dans le dossier de l’assassinat de Jovenel Moise, Dr. Ariel Henry fait entrave à la justice, tout juge d’instruction craint pour sa vie et celle de sa famille, en témoigne l’énorme réquisition du dernier juge d’instruction en date dont le mandat a pris fin avant même d’entamer sa première audition« .
Lors d’une conférence téléphonique avec un petit groupe de journalistes pour discuter de la réunion régionale du 6 au 10 juin à Los Angeles (Californie), le secrétaire d’État adjoint américain aux affaires de l’hémisphère occidental, Brian Nichols, a fait remarquer que « la Maison Blanche invitera tous les gouvernements démocratiques de la région au sommet« .
« Il est peu probable qu’ils soient là.
Le fonctionnaire a ajouté que, bien que les invitations officielles n’aient pas encore été envoyées, « il est peu probable qu’ils soient présents« , qu’il s’agisse de Maduro, de Daniel Ortega du Nicaragua ou de Miguel Díaz-Canel de Cuba, considéré par la plupart des pays de la région comme antidémocratique.
Lundi, le ministre cubain des affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a accusé les États-Unis d’exclure Cuba des préparatifs de la réunion et a demandé « respectueusement » à Washington de préciser si son pays serait invité.
En ce qui concerne le Venezuela, M. Nichols a souligné que Washington ne considérait pas M. Maduro comme « un dirigeant démocratique », mais il a évité de préciser s’il inviterait le chef de l’opposition Juan Guaidó, que Washington reconnaît toujours comme le président par intérim du pays.
Nichols a simplement noté que le gouvernement américain a un « grand respect » pour le gouvernement interne de Guaidó.
Droits de l’homme, démocratie et migration
Le sommet, qui se tiendra à Los Angeles début juin, sera axé sur la défense de la démocratie et des droits de l’homme dans l’hémisphère occidental, les migrations irrégulières, le changement climatique et les efforts visant à garantir une croissance équitable alors que la région sort de la pandémie de COVID-19, a expliqué le plus haut diplomate américain dans l’hémisphère occidental.
Sous le thème « Construire un avenir durable, résilient et équitable », le sommet se concentrera sur les flux migratoires croissants dans la région, mais abordera également la crise climatique, la transition vers des énergies propres et une croissance économique équitable, ainsi que le rôle de la société civile et des médias indépendants, selon la Maison Blanche.
Le 9e sommet des Amériques sera le deuxième sommet des Amériques accueilli par les États-Unis après le premier sommet de Miami en 1994.
