Edito de Haïti-Observateur: Prisonnier de la mal gouvernance, Ariel Henry confirme son incapacité ! Il fait une pléthore de promesses

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Menm yon tankè gaz Ariel Henry paka jere pou peyi-a epi li di lap fè eleksyon lib, onèt, enklisif…

Les régimes PHTKistes, qui se sont succédé, n’ont aucune qualité pour mener à bien la barque nationale, malheur au peuple haïtien si on laisse le champ libre à Ariel Henry pour accoucher de la 3ème tragédie électorale PHTK…

New York, vendredi 29 avril 2022 ((rezonodwes.com))–

Il a été déjà mille fois constaté, réitéré et, maintenant prouvé, au-delà d’aucun doute, les régimes PHTKistes, qui se sont succédé, n’ont aucune qualité pour mener à bien la barque nationale. Et l’on s’attarde sur Ariel Henry, Premier ministre de facto, suit à la lettre les poli-tiques de son patron, le président de facto décédé, Jovenel Moïse, lui donnant les consignes d’outre-tombe. Sous sa direction, le pays se trouve confronté à son énième crise de carburant. Pourtant, comme à l’accoutumée, les dirigeants plaident le contraire, dès que s’annonce une rupture de stock de produits pétroliers.

En raison de la mal gouvernance, qui caractérise ce pouvoir s’affichant plus insolemment au fil des ans, les dirigeants ne savent pas gérer les ressources du pays de manière à faire l’équilibre entre les disponibilités budgétaires et les dépenses publiques. Aussi, la crise se trouve au rendez-vous, toutes les fois que le pays a besoin de placer une commande de produits pétroliers. À ces dates, les différentes instances gouvernementales concernées par les transactions liées à l’importation de ces produits, ainsi que leurs partenaires dans la distribution du carburant se mettent à jongler avec la réalité dans ce secteur, s’ingéniant à donner le change au public, en général, et aux consommateurs de carburant, en particulier.

Cette pratique était courante, sous Michel Martelly, et plus récurrente avec Jovenel Moïse. Projeté dans le fauteuil du Premier ministre par un tweet du CORE Groupe, Ariel Henry, à son tour, s’est révélé le digne héritier de celui qui l’a nommé, mais assassiné avant qu’il ait eu le temps de lui donner l’investiture. Aussi se donne-t-il l’occasion d’affi-cher, lui aussi, sa posture de menteur in -vétéré, un sous-produit de la gestion calamiteuse du pays. Aussi, au premier cri des automobilistes et d’autres con-sommateurs donnant le signal de rareté de carburant, les menteurs à la solde du pouvoir s’insurgent-ils à fabriquer une réalité à l’image de ceux qui nous gou-vernent.

En effet, au moment où les distributeurs de produits pétroliers font état de rupture de stock, agitant le spectre d’-autre crise d’essence sur le marché national, le Terminal Varreux se met en mode d’assurer la clientèle. Aussi invite-t-il les consommateurs au calme, déclarant qu’il n’y a point de rareté d’essence.

C’est au tour de Fils-Aimé Ignace Saint-Fleur, directeur du Bureau de monétisation des programmes d’aide au développement (BMPAD), d’annoncer l’arrivée prochaine d’une cargaison de produits pétroliers, tout en assurant que les centres de stockage ne sont pas à sec. Pourtant, les automobilistes disent avoir vu de plus en plus de stations d’essence fermer leurs portes. Ce témoignage est venu de plusieurs points de la capitale, les zones de provinces rapportant la même situation.

Mais les faits constatés disent le contraire des affirmations officielles. Par exemple, le vol régulier de JetBlue du dimanche (24 juillet) a dû faire le détour, en République dominicaine, au lieu de mettre le cap normalement sur New York. Car l’appareil n’avait pu faire le plein d’essence pour entreprendre le voyage, de l’aéroport Toussaint Louverture à Jonhn F. Kennedy de New York. Les réservoirs étaient vides, à Maïs-Gâté.

Le lendemain (lundi 25 avril), le vol de la American Airlines, qui devait retourner à Miami, a fait escale aussi en territoire dominicain pour faire le plein, après que les responsables eurent pris soin de délester l’appareil, en réduisant le nombre de passagers admis à bord.

Tout cela caractérise le pouvoir de Michel Martelly et de Jovenel Moïse basé sur l’opacité totale, une autre facette de la mal gouvernance. À l’instar de ses prédécesseurs immédiats exerçant l’autorité exécutive, Ariel Henry base toutes ses décisions politiques par la mystification du peuple haïtien. Aussi multiplie-t-il les promesses qu’il ne tient pas; et présente-t-il au pays des faits qui sont le contraire de la réalité. Cette caractéristique du gouvernement de facto, présentement installé à la primature, s’étale en puissance dans le dossier des produits pétroliers, dont les commandes, ponctuelles dans le passé, constituent un secret dont seuls le Dr Henry et son équipe possèdent la clef de voûte. Il est évident que le mystère entretenu autour de la disponibilité ou non de ces produits stratégiques cause des torts innombrables au citoyens, paralysant les activités à tous les niveaux de la société.

Quant à cette question, le pays tout entier se trouve en désaccord avec les dirigeants. Parce que, la crise d’essence, qui s’est déjà déclarée, un peu partout dans le pays, perturbant le trafic local et national, menace vies et biens, transports (public et privé), installations commerciales, manufacturières, le bon fonctionnement du secteur sanitaire et les écoles; en sus de présenter un gros défi aux voyages internationaux. Pour -tant, les autorités, calfeutrés dans leurs bureaux climatisés, planifiant d’autres escroqueries à l’encontre des citoyens, n’y voient rien. Sinon comment expliquer leur obstination à proclamer la crise une chimère ?

En tout cas, le quotidien Le Nouvelliste, dans son éditorial du 25 avril, expose clairement la crise. En ce sens, cela vaut la peine d’attirer l’attention sur ces phrases : « Le problème des carburants s’accentue. Les avions en manquent. Les automobilistes font des files. Les chauffeurs de taxi moto finiront par manifester au nom de tous si les autorités ne jouent pas la carte de la vraie transparence : il y en a ou il n’y en a pas ? Il y en a un peu, dans tel délai il y en aura plus ...».

Ariel Henry a déjà posé trop d’actes, pris infiniment trop de décisions, fait une pléthore de promesses qu’il n’a point tenues, pratiquant ainsi une politique qui met à mal tout le pays et ses citoyens. Quand il fait un secret d’État d’un produit stratégique comme l’énergie, il y a de quoi forcer la note. Tous ces constats se résument en un seul mot : incapacité. La nation paie cher pour avoir un dirigeant à la primature. Mais un vrai leader ayant les compétences nécessaires pour se colleter à tous les problèmes auxquels se trouve confronté le pays. Mais surtout qui soit capable de prévenir les crises. Le Premier ministre de facto ne répond pas à ses critères.

Tout cela dit, il ne reste plus qu’à dédier à Ariel Henry ce verset trouvé dans le Livre de Daniel de La Sainte Bible, exprimant le message inscrit sur le mur du roi Belschatsar de Babylone, au chapitre 5 :25 : « Mene, Mene, Tekel, et Parsin! » (Compté, compté, pesé et di visé). En voici l’interprétation de ces mots, qu’a faite le prophète Daniel au roi, tel que rapportée aux versets 26-28 : « Compté, Dieu a compté ton règne, et y a mis fin ». Et dans le verset suivant, Daniel de dire encore : « Pesé, tu as été pesé dans la balance et trouvé léger. Ton royaume sera divisé et donné aux Merdes et aux Perses ».

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