La gestion des Tèt Kale-PHTK au pouvoir se résume par corruption, massacres, insécurité et inefficacité totale du gouvernement

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Le régime PHTK3 n’a daigné faire sortir une note pour déplorer la mort en mer de 9 bébés haïtiens dont les corps sont jetés aux requins, sur ordre du Kaptèn du bateau!

L’aggravation de la crise en Haïti a poussé de nombreuses personnes à quitter leur pays pour échapper à l’insécurité croissante qui continue à affaiblir l’économie et à appauvrir davantage leur vie.

Jeudi 24 mars 2022 ((rezonodwes.com))–Haïti, depuis l’arrivée des Tèt Kale, une équipe de corrupteurs corrompus, traverse l’une des pires crises sociopolitiques et économiques de son histoire, marquée par une insécurité croissante, des assassinats, le viol de centaines de femmes, des milliers d’enlèvements, des détournements de fonds publics, une grave crise alimentaire et l’appauvrissement des classes les plus défavorisées.

Ces dernières semaines, alors que la population de Porto Rico a été choquée par la nouvelle de la mort et du rejet en mer des corps de neuf bébés qui se sont apparemment déshydratés et sont morts, les autorités haïtiennes – qui se prennent pour des responsables – n’ont pipé mot, pour ainsi dire, elles consacraient l’inexistence d’une Chancellerie. Les haïtiens qui veulent à tout prix et par tous les moyens fuir l’enfer d’Haïti créé par le régime PHTK-Tèt Kale, pour partir à la recherche d’une vie meilleure ailleurs, voyageaient dans des moyens de transport inadaptés, victimes de personnes sans scrupules qui profitent de la douleur des gens. L’aggravation de la crise en Haïti a poussé de nombreuses personnes à quitter leur pays pour échapper à l’insécurité croissante qui continue à affaiblir l’économie et à appauvrir davantage leur vie.

Au cours des vingt dernières années, des milliers d’Haïtiens ont fui leur pays pour se rendre dans divers pays d’Amérique, comme le Brésil, le Chili et l’Équateur, même si, ces dernières années, plusieurs centaines d’entre eux sont passés au Mexique, puis aux États-Unis. Malgré les promesses du président Biden, l’accueil de ces personnes est loin d’être affable ou compatissant. Des milliers de personnes ont été déportées et d’autres ont été laissées à l’abandon, comme cela semble être le cas des neuf personnes bloquées sur l’île de Desecheo à Porto Rico, qui ont mis plus de 48 heures à être secourues, ce qui n’a été possible que grâce à la solidarité des habitants de Porto Rico.

Depuis l’arrivée au pouvoir du Parti des Têtes Kale (PHTK), la situation est allée de mal en pis : corruption, massacres, insécurité et inefficacité totale du gouvernement. D’abord le président Martelly et ensuite Jovenel Moise, tous deux suivant la voie tracée par la communauté internationale et la bourgeoisie haïtienne et représentant une infime minorité qui s’est rendue aux élections.

Jovenel Moise était censé quitter le pouvoir le 7 février 2021, selon la Constitution haïtienne. Il ne l’a pas fait, il est resté au pouvoir illégalement et le 7 juillet de la même année, il a été assassiné dans sa résidence. Huit mois après l’assassinat, rien n’est clair, beaucoup d’accusés mais personne n’est condamné. Il a été prouvé qu’il y a eu une intervention étrangère dans l’assassinat. Une enquête impliquant le FBI, la CIA, l’INTERPOL de Colombie, la presse internationale et les autorités haïtiennes n’a rien donné.

Deux jours avant l’assassinat, le président Moise avait nommé Ariel Henry comme Premier ministre, en remplacement de Claude Joseph. L’opposition en Haïti et la société civile organisée ne reconnaissent pas cette nomination comme légitime, mais le CORE Group, un groupe de pays qui interviennent dans la politique haïtienne – les États-Unis, l’Allemagne, l’Espagne, l’Union européenne, le Canada, le Brésil, la France et un représentant de l’OEA – l’a reconnue. Ariel Henry et le CORE Group insistent pour que des élections soient organisées alors que l’on sait qu’il n’y a pas de conditions objectives pour les organiser.

Face à l’ensemble de la situation en Haïti, l’opposition et la société civile n’ont pas été paralysées. Depuis 2018, les manifestations de protestation de masse sont continues, avec la participation de tous les secteurs sociaux, des femmes, des paysans, des travailleurs, des journalistes, des étudiants et des enseignants. Il y a eu non seulement des protestations, mais aussi des propositions. Après de nombreuses réunions, discussions et le consensus de dizaines d’organisations d’Haïti et de la diaspora, l’accord Montana (d’après le nom de l’hôtel Montana en Haïti) a été conclu.

Voici quelques-unes des propositions avancées dans cet accord.

  1. Le peuple haïtien doit résoudre ses problèmes sans l’ingérence d’autres pays.

2. Mettre en place un gouvernement de transition pendant deux ans afin d’organiser des élections libres, équitables et démocratiques dans un pays présentant de meilleures conditions de stabilité.

3. Les autorités judiciaires doivent élucider la question du détournement des fonds de PETROCARIBE et tous les massacres qui ont eu lieu au cours des trois dernières années.

Il est évident qu’il faut remédier à la situation de violence généralisée dans le pays et créer un climat de plus grande sécurité pour les citoyens. Nous comprenons qu’il est très important de renforcer la solidarité internationale dans la perspective d’accompagner les processus du peuple haïtien et des organisations progressistes.

Haïti se débat et nous croyons que son histoire de bravoure mènera à la victoire.

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