Honduras – L’ancien président Hernandez, mains et pieds enchainés, est placé en détention provisoire, prochaine audience le 16 mars

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Les infractions dont Washington accuse Hernández sont les suivantes : trafic de drogue, utilisation d’armes et association illicite avec des cartels de trafiquants de drogue.

  • L’ex-président est détenu au Commandement des opérations spéciales Cobras, situé dans le quartier 21 de Octubre de la capitale hondurienne.
  • Hernández est le 33e ressortissant hondurien à faire l’objet d’une procédure d’extradition en vertu de l’ordonnance approuvée par la Cour suprême de justice pour la remise de Honduriens aux États-Unis pour trafic de drogue, crime organisé et terrorisme.

Mercredi 16 février 2022 ((rezonodwes.com))–Le juge d’extradition de première instance a ordonné la détention provisoire de l’ancien président Juan Orlando Hernández, exigée par le gouvernement des États-Unis pour des délits de trafic de drogue.

Ce mercredi, l’audience d’information a eu lieu à la Cour Suprême de Justice (CSJ) à partir de 10h00 devant un certain nombre de journalistes couvrant cet événement judiciaire, a rapporté le journal hondurien El Heraldo.

Le responsable des communications de la Cour suprême de justice (CSJ), Melvin Duarte, a indiqué que le juge a fixé la deuxième audience – pour la présentation et le dépôt des pièces – au mercredi 16 mars à 9h00.

M. Hernández sera également détenu au commandement des opérations spéciales Cobras, dans le quartier 21 de Octubre de la capitale hondurienne.

La défense a demandé que Hernández soit placé en résidence surveillée, mais le juge chargé de l’affaire a estimé que ce n’était pas approprié.

Le juge a demandé à l’État requérant, par l’intermédiaire de l’ambassade des États-Unis accréditée à Tegucigalpa, une copie authentifiée, traduite en espagnol, des preuves étayant la demande d’extradition et la qualification des crimes. Le délai est de deux jours avant le 16 mars, date à laquelle la deuxième audience aura lieu.

Après la fin de l’audience de mercredi, Hernández a été transféré, sous haute sécurité, au commandement des opérations spéciales Cobra, où il sera détenu pendant un mois avant d’assister à la prochaine audience.

Pré-audience

Un groupe important de partisans du Parti national est arrivé tôt le matin dans les locaux de la Cour suprême de justice (CSJ) pour montrer leur soutien à l’ancien président. Avec des banderoles et des cris, ils ont manifesté leur affection pour l’ancien président.

Plus tard, un groupe de partisans de Libertad y Refundación (Libre) est arrivé dans la région pour protester contre l’ex-président et demander justice. Une confrontation a éclaté entre les deux groupes, et la police a dû intervenir.

Les charges

Les infractions dont Washington accuse Hernández sont les suivantes : trafic de drogue, utilisation d’armes et association illicite avec des cartels de trafiquants de drogue.

L’ancien président hondurien a été capturé mardi après-midi dans sa résidence de la capitale de la République par des agents de la police nationale. Les États-Unis accusent Hernández de trafic de 500 000 kilogrammes de cocaïne entre 2004 et 2022.

L’ancien président hondurien Juan Orlando Hernández devient le premier haut responsable hondurien à être extradé vers les États-Unis pour des infractions liées au trafic de drogue.

Depuis 2012, date de la réforme constitutionnelle visant l’article 102 – dans le CN dirigé par Juan Orlando Hernández lui-même – 32 citoyens honduriens ont été soumis au processus d’extradition, dont 27 ont été remis à la justice américaine, quatre ont bénéficié d’une extradition différée (parce qu’ils font l’objet d’une procédure pénale dans le pays) et un est en attente d’expatriation après que la justice locale a donné son feu vert à la demande.

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