Flashback, 26 décembre 2019 – Jean Rebel Dorcéna : « 11 familles entretiennent le commerce illégal d’armes à feu en Haïti »

0
1886

Au chapitre de liquidation des Affaires courantes, selon les vives recommandations du Sénat, la coalition PHTK 3 et le Dr. Ariel Henry pourraient rendre un grand service à la République en révélant les noms de ces 11 familles qui entretiennent le commerce illégal d’armes à feu en Haiti ayant fait des milliers de morts.

Dr Henry a affirmé, vendredi, avoir commencé  « à identifier ceux qui alimentent et financent les gangs« , dans ce cas là si se pa pale met la e pou fè mounn dòmi, on attend la publication de la liste de ce fameux ONZE.

Rapport 12 nov. 2019. — 96 gangs armés recensés et 500 mille armes à feu en circulation et 938 personnes assassinées en 2020, sous le régime de Jovenel Moise-Lapin-Jouthe.

Flashback

L’arrestation, mercredi 25 décembre à Port-au-Prince, de l’homme d’affaires Arby Franck Larco, a permis de lever le voile sur la problématique des armes illégales en circulation dans le pays. Des chiffres communiqués par la CNDDR révèlent que 11 familles entretiennent le commerce florissant des armes et minutions à travers la république

Jeudi 26 décembre 2019 ((rezonodwes.com))– Des chiffres à faire tourner la tête ont été évoqués à la suite de l’opération. Environ un million de cartouches de différents calibres, des grenades, des gilets par balles ont été confisqués par des agents de la Direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ) lors de cette intervention à Puits Blain, chez l’homme d’affaires Arby Franck Larco, a révélé, ce jeudi, le sénateur Jean Renel Sénatus.

Cette opération policière a permis également d’agiter le débat sur la circulation et la vente d’armes à feu à la croisée d’un contexte d’insécurité grandissante dans les villes et la multiplication des gangs dans des quartiers populaires.

Le porte-parole de la Commission nationale de Désarmement, Démantèlement et de Réinsertion (CNDDR) intervenant sur les ondes de Radio Métropole a confirmé que 11 familles contrôlent le secteur des armes à feu en Haïti. Sans citer de noms, Jean Rebel Dorcéna a émis ses plus vives préoccupations en ce qui concerne la proportion alarmante prise par le développement du secteur de l’armement illégal. Les données disponibles font état de 500 mille armes à feu non enregistrées en circulation.

Le sénateur de l’Ouest Jean Renel Sénatus a, quant à lui, salué le coup de filet réalisé par la PNH. Le président de la Commission Justice et Sécurité au Grand Corps a annoncé que d’autres gros bonnets seront prochainement tombés.

‘’Il y a de cela un mois, une filature devait permettre de démanteler un réseau de trafiquants d’armes sur la ligne frontalière. Malheureusement l’opération a échoué en raison de difficultés matérielles. Je renouvelle mon appel à revoir à la hausse le budget de renseignement de la DCPJ. Il est inconcevable de proposer 50 mille gourdes à la PNH pour gérer un service de renseignement’’, a lancé Jean Renel Sénatus.

L’arbre qui cache la foret

La provenance des armes à feu, les droits de douane inhérents au marché des minutions en Haïti, les textes de loi traitant de l’octroi de licence interpellent l’élu de l’Ouest dans ses analyses.

‘’Avant d’élaborer mon projet de loi, j’ai du réviser plusieurs textes sur la détention des armes à feu. Malheureusement, aucun texte n’autorise la vente d’armes à feu sur le territoire. Donc, aucune entreprise n’est autorisée à exploiter le marché des armes’’, a tancé le Père conscrit.

Il s’ensuit la dimension juteuse de la vente d’armes et de minutions, a souligné le parlementaire. 

’Il a été rapporté qu’une cartouche se vend à 1 dollar américain sur le marché. Ce qui rapporte beaucoup compte tenu du caractère informel du marché’’, a-t-il évoqué.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.