Grand Sud, le 14 août 2021 – Plus de 130 000 maisons ont été détruites ou gravement endommagées, les routes et les ponts ont subi des dommages structurels, tandis que 1 250 écoles et 97 hôpitaux ont été touchés.
Mercredi 9 février 2022 ((rezonodwes.com))–Le PM de facto, en charge uniquement de « la liquidation des affaires courantes« , comme l’exige le Sénat, a annoncé joyeusement pour le 16 février prochain, l’organisation d’une conférence des donateurs pour la reconstruction du Grand Sud du pays après les dégâts causés par le séisme du 14 août 2021. Cependant, douze ans après le séisme du 12 janvier 2010, Haïti est loin de s’être remis debout, à cause d’un système de corruption et d’impunité établi par le régime PHTK, envers lequel M. Ariel Henry fait allégeance.
En 2010, le peuple haïtien a à peine vu la couleur des dons promis. L’enquête du site américain CounterPunch a détaillé dans quelles poches sont tombées les sommes versées par Washington, après cette grande conférence de donateurs tenue en avril 2010. Ariel Henry en tient-il compte? Quel suivi qui a été fait pour parer à toute éventualité quand le régime PHTK est encore au pouvoir.
Le deuxième événement, qui bénéficie du soutien des Nations unies, tout comme en 2010, se tiendra le 16 février dans un hôtel de Port-au-Prince, en personne et par vidéoconférence, selon un communiqué du gouvernement n’ayant jamais fait le suivi efficace et réel des milliards de dollars de fonds de reconstruction de Port-au-Prince détournés durant le règne Michel Martelly.
Au cours de cette réunion, le gouvernement de facto devrait présenter son plan de redressement global pour la péninsule du Sud (Prips), qui détaillera les projets de reconstruction. Un déjà vu en 2010, avec des projets bâclés et des fonds détournés ou des promesses non atterries.
En novembre dernier, le gouvernement haïtien a estimé qu’environ 2 milliards de dollars seront nécessaires pour couvrir les besoins du processus de reconstruction et de relèvement dans la région touchée par le tremblement de terre de magnitude 7,2.
Le hic, le régime PHTK, dans le classement de Transparency International, fait trainer Haiti en dernière position en matière d’efforts déployés pour lutter contre la corruption et l’impunité.