Nan atik jounal Miami Herald ki parèt dimanch lan, Ariel Henry « se a pwòp tèt li li tap pale », se sa Sénatè Patrice Dumont di Rezo Nòdwès nan yon ti bout konvèsasyon.
Les discussions vaseuses finissent toujours par s’enliser.
minute de la rédaction
Dimanche 6 février 2022 ((rezonodwes.com))–Il est plus facile à un chameau de passer par le chas d’une aiguille que pour le Premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, d’arriver à réaliser des élections démocratiques et inclusives en Haiti en 2022, dirait à coup sûr Me. André Michel, s’il n’avait pas, à cœur joie, rejoint le camp du régime PHTK-Tèt Kale indexé dans la dilapidation des fonds de Petro Caribe. Celui-ci, en dépit de ses vaines tentatives pour se distancer de la coalition PHTK 3, un régime illégitime, illgal et inconstitutionnel, n’a même pas levé le petit doigt pour dire halte à la violence et empêcher que Frantz Elbé fasse éventuellement couler le sang au jour du 7 février 2022. Des assassinats de trop !
Effectivement Me. Michel qui a refusé en 2016 d’accepter la « tragédie électorale« , comme a si défini le joveneliste et faux nationaliste Claude Joseph, est de mèche avec le « fruit amer » résultant de la mauvaise semence plantée lors de cette journée électorale qu’il a pendant longtemps contestée. Cette semence qui continue de germer à contre sens de l’histoire et précisément d’enraciner profondément la dignité de l’homme haïtien, jusqu’à détruire les cellules de « réflexion » du cerveau.
Parvenu au pouvoir dans les conditions que l’on sait, Ariel Henry ne saurait en aucun cas venir dicter des leçons de démocratie au peuple haïtien, voire parler d’élections, quand lui-même ne jouit d’aucune légitimité et de crédibilité. Son passé au sein du cabinet ministériel de Michel Martellty, le suit et les résultats de la « tragédie électorale » ont mis le pays à genoux avec toutes ses institutions régaliennes démantibulées.
Invitant dimanche à commenter l’intervention d’Ariel Henry dans le journal Miami Herald, comme en avait également procédé Jovenel Moise, tentant de charmer l’opinion américaine, mais quand au fond, c’est la dictature qui s’installe en Haiti, le Sénateur Patrice Dumond a déclaré que « men se ak tèt li lap pale« . Pour M. Dumont, le sort en est déjà jeté car dès lundi 7 février 2022, « Ariel Henry est un Premier ministre démissionnaire et que ce nouveau statut lui sera clairement signifié« .
Parler de plan d’organisations d’élections, n’est plus l’apanage de cette équipe, à en croire la dernière résolution du Sénat, même quand M. Henry tend à dire le contraire pour entrer en rebellion avec la Constitution et les lois établies en Haiti. « Aujourd’hui, les principales priorités de mon administration et du peuple haïtien sont de lutter contre l’insécurité et la pauvreté ; créer un environnement propice qui conduira à la ratification d’une nouvelle constitution; et tenir des élections générales d’ici la fin de cette année« , a souligné Ariel Henry se foutant de la majorité des haïtiens qui ne reconnaissent plus son autorité à la tête du pays, à compter du lundi matin 7 février 2022.
« Les élections démocratiques sont le seul moyen de surmonter la crise politique actuelle. La constitution haïtienne établit qu’un président doit être élu par le peuple haïtien », a poursuivi Ariel Henry, incapable de questionner son brillant cerveau sur la façon dont il atterri à la Primature.
Pour André Michel, qui a eu à déclarer en 2016 « qu’il est plus facile à un handicap d’accéder à la citadelle qu’à Jovenel Moise de devenir président« , se mettrait-il aujourd’hui en tête que le peuple haïtien soit prêt à accepter après le 7 février 2022 qu’un gouvernement illégitime formé « de fils dénaturés du pays », selon NEHRHO, vienne changer sa Constitution qu’il a votée en masse en 1987, pour ensuite, accoucher une « nouvelle tragédie électorale PHTK », à travers des élections frauduleuses avec les cartes Dermalog ? Heureusement que les discussions vaseuses finissent toujours par s’enliser.
