Kiyès kap bay tout mounn sa yo jistis ak Mèt Dorval?
Les bandits armés téléguidés reviennent en force à l’approche du 7 février 2022, combien d’Haitiens doivent être encore assassinés pour que Frantz Elbé arrive à imposer Ariel Henry bon gré mal gré ?
Violation systématique des droits de l’homme en Haïti, sous le règne du régime corrompu PHTK, dénoncent plusieurs organismes de doits humains incluant RNDDH.
Samedi 5 février 2022 ((rezonodwes.com))–Les organisations de défense des droits de l’homme dénoncent que 3 294 personnes ont été assassinées en Haïti de 2018 à 2021, dont 153 policiers, tandis que les massacres dans les quartiers pauvres ont laissé 694 enfants orphelins.
Dans un rapport élaboré par le Réseau National de Défense des droits de l’homme (Rnddh), le Bureau international des avocats et la plateforme Alternative Chans, ces entités ont souligné que la crise d’insécurité prive les citoyens de leurs droits civils, économiques, politiques et sociaux.
Le document intitulé Violation systématique des droits de l’homme en Haïti : le Rnddh exhorte l’Etat à reconnaître la gravité de la situation, dénonce également la « gangstérisation » du pays, avec au moins une bande armée dans chacun des 10 départements.
« Depuis juin 2021, Martissant et Fontamara, contrôlées par des bandes armées qui se livrent une guerre sans fin, sont inaccessibles. Les énormes pertes humaines et matérielles enregistrées lors de ces attaques n’ont pas encore été quantifiées et quatre départements géographiques sont coupés du reste du pays », indique le texte. Rappelons que le joveneliste et faux nationaliste Claude Joseph fut le Premier-ministre de facto à cette époque.
Les organisations ont également critiqué l’inaction du système judiciaire, qui maintient 82 % de la population carcérale en détention provisoire prolongée, tandis que le parlement a été dysfonctionnel pendant cette période.
De même, au cours des années sous revue, 199 manifestants ont été tués, ainsi que quatre journalistes, lors de manifestations antigouvernementales réclamant la démission du président assassiné Jovenel Moise.
Les plates-formes ont demandé au gouvernement d’exposer, de poursuivre et de condamner toutes les autorités de l’État en collusion avec les bandits armés, de reprendre le contrôle du territoire national, de poursuivre l’entrée illégale d’armes et de munitions sur le territoire national, et de fournir aux policiers des moyens adéquats pour mener à bien leur travail.