Combien de citoyens Gonaiviens doivent mourir encore pour qu’Ariel Henry, sans mandat constitutionnel, assoie sa dictature et parvienne à l’organisation des élections truquées ?
Dimanche 23 janvier 2022 ((rezonodwes.com))–Aux Gonaives où les premiers cris de « Aba makout, Aba Jean-Claude Duvalier » ont été lancés en mai 1985, pour la première fois depuis la consolidation de la dictature du régime des Duvalier, des dispositions ont été prises pour ne plus reconnaître l’autorité du Dr. Ariel Henry au pouvoir au-delà du 7 février 2022. Son « mandat » est étroitement lié à celui de Jovenel Moise, selon les termes fixés par la Constitution de Binuh, ainsi Ariel doit s’en aller la veille du 7 février, ont reconnu des interlocuteurs.
Selon un « bouche-à-oreille » qui a commencé à faire le tour de la Cité de l’Indépendance, l’apprenti-dictateur Ariel Henry, « nommé par les Blancs à partir d’un tweet« , n’aurait pas plus que deux semaines pour « foutre le camp de la Primature« . « Nous avons trop souffert sous le régime PHTK, Ariel symbolise le crime, la corruption, les élections frauduleuses« .
« Ariel Henry se trompe grandement s’il s’est mis en tête qu’il va demeurer au pouvoir après le 7 février« , c’est tout au moins le message passé entre les citadins à l’annonce vendredi d’un appui inconditionnel du Core Group apporté à Ariel Henry, un « inculpé dans l’assassinat de Jovenel Moise« .
Le journal a jusqu’à présent beaucoup de difficultés à remonter à l’origine de ce bouche-à-oreille véhiculé et entendu sur toutes les lèvres. Il est important de rappeler qu’aux graves heures de la dictature de Jean-Claude Duvalier, la ville des Gonaives avait symboliquement le 31 janvier 1986, chanté les funérailles du régime. Un fait qui allait être concrétisé au matin du vendredi 7 février 1986.