minute de réflexion
Baton ki bat chyen blan an se li menm tou kap bat chyen nwa a.
Dans le contexte actuel, je tiens à rappeler aux uns et aux autres, qu’il n’existe aucun moyen légal ou constitutionnel pour choisir un président provisoire légitime
Dr. Ariel henry
Lundi 17 janvier 2022 ((rezonodwes.com))–Le Premier-ministre de facto, Dr. Ariel Henry, qui, probablement, n’aurait pas fermé les yeux toute la nuit, après l’annonce de deux éventuels remplaçants que l’Accord Unitaire de la Louisiane, lui aurait trouvés, a attendu lundi matin pour donner une cinglante réplique au Lieutenant-général américain à la retraite, Russel Honoré. Ariel Henry, en ne s’apercevant pas les épaulettes sur les épaules du général, se serait peut-être mis en tête que M. Honoré a agi tout seul à Baton Rouge, sauf les gens, trop aveuglés par le pouvoir, refusant de faire stimuler leur cerveau, le croiront ainsi.
Parvenu au pouvoir dans des conditions louches, au lendemain d’un crime dont il ne serait pas étrange, selon de nombreux rapports d’organismes de droits humains, le Dr. Ariel Henry nommé à partir d’un simple tweet du Blanc, sans aucun statut légal et constitutionnel, s’est tout de même permis de faire la leçon à toute personne ou regroupement et association planifiant son départ ordonné de la Primature, avant le 7 février 2022. « Qu’on se le dise, le prochain locataire du palais national sera un président élu librement et démocratiquement par la majorité du peuple haïtien« , s’est plu à écrire le neurochirurgien passé pour être champion de déclarations incohérentes.
L’économiste Fritz Alphonse Jean, élu dimanche à une « élection » dans laquelle il n’était pas candidat, pour ne pas susciter les ires du Dr. Ariel Henry, mais tout en acceptant le choix unilatéral des délégués du Sommet de Baton Rouge sous la direction du général Honoré en mission, a manifesté l’expression d’une haute considération pour l’Accord de Montana. N’en déplaise au « constitutionnaliste » Henry, tendant à violer l’article 284-3 stipulant que « Toute consultation populaire tendant à modifier la Constitution par voie référendaire est formellement interdite« , s’est fait inscrire dans le registre des candidats à la présidence provisoire du pays.
Si Ariel Henry a fait semblant d’ignorer le vrai sens du mot « consensus », jusqu’à se faire des illusions à cause de la roue qui commence à ne plus tourner dans le sens de ses avantages et intérêts mesquins, il devrait également expliquer sur quel principe, il continue de procéder à de nouvelles nominations dans l’administration publique, l’une des plus inefficaces et corrompues de la région.
Si « dans le contexte actuel, M. Henry tient à rappeler aux uns et aux autres, qu’il n’existe aucun moyen légal ou constitutionnel pour choisir un président provisoire légitime« , devrions-nous pour ainsi dire lui laisser le champ libre pour continuer de conduire la République à sa perte? De continuer avec ses « ti zanmi » à gaspiller les maigres ressources du pays et de pactiser avec les gangs armés? Pourquoi le silence de BBQ et qu’a-t-il reçu en échange? Effectivement, pour reprendre le PM de facto, « personne n’a une telle autorité » à faire des président et premier-ministre en ces temps-ci, mais comment lui-même a-t-il pu accéder à la Primature ?
A Baton Rouge, en Louisiane, des personnalités politiques haïtiennes ont défini lundi les plans d’un gouvernement de transition après plusieurs jours de négociations au Southern University Law Center de Baton Rouge.
La conférence, appelée Sommet de l’unité haïtienne, était animée par le lieutenant-général américain Russel Honoré, connu pour avoir dirigé les opérations de secours militaires autour de la Nouvelle-Orléans après l’ouragan Katrina.
Les négociations ont commencé vendredi et devaient initialement se terminer mercredi, mais les dirigeants se sont mis d’accord sur une proposition de gouvernement de transition appelée « Accord unitaire de la Louisiane« . La Louisiane a été choisie comme lieu de cette conférence en partie en raison de ses racines haïtiennes, a déclaré M. Honoré.
L’accord proposera un gouvernement de transition composé d’un président et d’un premier ministre qui seront nommés pour une durée indéterminée jusqu’à la tenue d’élections. Le PM Henry qui a participé lundi à l’installation d’une nouvelle fonctionnaire de facto dans son administration, s’est montré vivement préoccupé par cette nouvelle avancée à la recherche d’une solution viable dans la crise.
Les délégués ont nommé Fritz Jean, un ancien gouverneur de la Banque Centrale d’Haïti, au poste de président intérimaire d’Haïti, et Myriam Féthière au poste de premier ministre intérimaire.