26 décembre 2025
Ariel Henry dépose une gerbe en mémoire des victimes du 12 janvier 2010
Actualités Séisme Société

Ariel Henry dépose une gerbe en mémoire des victimes du 12 janvier 2010

Le tremblement de terre, le plus meurtrier de l’histoire moderne, fait chuter le produit intérieur brut de 5 % dans un pays qui traversait déjà une crise politique et économique persistante, ainsi qu’une succession de gouvernements corrompus et incompétents, de coups d’État et d’interventions militaires.

Mercredi 12 janvier 2022 (9rezonodwes.com))–Le Premier ministre du gouvernement de facto, Dr. Ariel Henry, a déposé mercredi une gerbe à la mémoire des centaines de milliers de personnes qui ont péri dans le tremblement de terre du 12 janvier 2010, 12 ans après la tragédie.

« Douze ans après, le pays pleure toujours ses morts et les plaies sont encore ouvertes », a déclaré M. Henry lors de la cérémonie qui a réuni des représentants de la communauté internationale devant le monument érigé à Saint-Christophe, dans la capitale.

Au moins 300 000 personnes ont été tuées et des centaines de milliers d’autres blessées dans la catastrophe, qui a également entraîné l’effondrement d’importants bâtiments gouvernementaux, notamment le Palais national, l’Assemblée nationale, plusieurs ministères et la cathédrale emblématique de Port-au-Prince.

Le tremblement de terre, le plus meurtrier de l’histoire moderne, a entraîné une contraction de 5 % du produit intérieur brut d’un pays qui connaissait déjà une crise politique et économique persistante, ainsi qu’une succession de gouvernements corrompus, de coups d’État et d’interventions militaires.

Les Nations unies, qui ont perdu 102 membres de leur personnel dans le tremblement de terre, ont déclaré que cette catastrophe avait fait naître un sentiment de résilience et de solidarité, comme celui qui avait permis aux citoyens de réagir au tremblement de terre du 14 août, qui avait tué 2 200 autres personnes.

Mercredi, les drapeaux d’Haïti ont été mis en berne en hommage aux morts et aux blessés.

Et puis après, plus rien !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.