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New-York Times | Le ministre de la justice du Dr Henry, Berto Dorcé, un corrupteur et un repris de justice lié à la drogue.
La justice abracadabra d’Haiti se vend aux plus enchères encore pire depuis la nomination des 50 juges corrompus par Jovenel Moise. Dorce ap pale met la quand lui-même, en particulier, ne nage pas au-dessus des soupçons, selon des rapports d’organismes de droits humains.
Vendredi 31 décembre 2021 ((rezonodwes.com))–Le ministre de facto de la Justice, Berto Dorcé, dont un soupçon de corruption pèse largement sur le dos, a souligné que ses plans pour l’année 2022 s’inscrivent dans le cadre de la politique pénale du gouvernement spécifiant que les acteurs de la chaîne pénale ont la grande responsabilité de tout mettre en œuvre pour répondre aux aspirations des justiciables.
Les projets de M. Dorcé qui n’a cure du rapport de la Cour des Comptes sur la dilapidation des 4 milliards de fonds de Petro Caribe, interviennent après plusieurs années de dysfonctionnement du système judiciaire, marquées par des grèves à différents niveaux, et alors que l’insécurité et la pandémie de Covid-19 ont paralysé la profession.
Au milieu du mois, M. Dorcé, qui a succédé à M. Litz Quitel – nèg kidnapping nan – en novembre, dans le gouvernement inconstitutionnel et illégitime dirigé par le Dr.Ariel Henry, a déclaré qu’il allait s’efforcer pour mettre fin à la détention provisoire prolongée, qui concerne plus de 85 % des détenus.
On estime que la plupart des détenus n’ont pas eu accès à la justice, et certains d’entre eux peuvent passer jusqu’à dix ans sans être entendus par un juge ou contactés par un avocat.
D’autre part, dans un article publié en début du mois de décembre, le journal New York Times a relaté que le ministre Berto Dorcé aurait soudoyé l’un des juges chargés de l’affaire du (bateau sucré), navire battant pavillon panaméen avec à son bord 1 100 kilos de drogue cachés dans une cargaison de sucre appartenant à l’homme d’affaires d’origine syro-libanaise, Marc Antoine Acra.
Une information que les journalistes américains ont obtenu d’un enquêteur de la D.E.A. (Drug Enforment Agency) des États-Unis.
Citant un ancien haut responsable haïtien des forces de l’ordre, le journal a également noté que M. Dorcé est un repris de justice, ayant déjà passé des mois en prison en lien avec le trafic de drogue.
Depuis plusieurs années, les prisons haïtiennes fonctionnent au triple de leur capacité, dans un contexte de grèves récurrentes du personnel judiciaire, d’insécurité, de crises politiques et sanitaires.
