7 octobre 2025
FAO : une personne sur dix en Amérique latine et dans les Caraïbes crève de faim sans une bonne perspective de l’évolution des choses en 2022
Actualités Economie Politique Société

FAO : une personne sur dix en Amérique latine et dans les Caraïbes crève de faim sans une bonne perspective de l’évolution des choses en 2022

Jeudi 23 décembre 2021 ((rezonodwes.com))–Selon un rapport du bureau régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), une personne sur dix en Amérique latine meurt de faim, un chiffre qui a augmenté avec la pandémie de Covid-19 et qui pourrait encore s’accroître avec les nouvelles variantes du coronavirus Sars-Cov-2 et les faibles niveaux de vaccination. En Haïti, pays en proie à la corruption et l’impunité, des dizaines de milliers d’enfants des zones reculées qui ne fêteront pas la Noel, ne mangent pas à leur faim alors que le gouvernement fait des heureux.

Avec une augmentation de 30 % du nombre de personnes souffrant de la faim, la région a enregistré la plus forte croissance de ce fléau entre 2019 et 2020, en un an seulement, elle a augmenté de 13,8 millions d’individus dans cette condition, pour atteindre 59,7 millions.

D’ici 2022, la FAO prévoit une situation qui remettra à nouveau en question le système économique dominant en Amérique latine, avec des revenus plus faibles et une crise plus grave.

Le document assure que la plus grande préoccupation est l’imprévisibilité de la pandémie et la question associée aux niveaux d’immunisation et à son efficacité, ce qui pourrait réduire davantage les revenus et la possibilité d’accès à la nourriture, avec une augmentation de la faim.

L’Amérique latine et les Caraïbes, incluant Haiti avec à sa tête un gouvernement inconstitutionnel sans projet de développement social durable, sont une région qui compte environ 10 % de la population mondiale et qui est l’une des plus inégalitaires au monde, représente environ 20 % des infections mondiales au Covid-19, alors que 80 % de la population vit dans des centres urbains, ce qui facilite la propagation de la maladie.

Tout aussi alarmante est l’insécurité alimentaire qui touche près de la moitié des femmes de la région, contre 32,2 % des hommes, un écart qui s’est considérab.lement creusé depuis 2019 et qui touche particulièrement les femmes des zones rurales.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.