7 octobre 2025
Ariel Henry oublié du « Sommet de la Démocratie », content d’être invité vendredi à une rencontre avec Brian Nichols du Dpt. d’Etat pour « discuter d’Haiti » et « soutenir son peuple »
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Ariel Henry oublié du « Sommet de la Démocratie », content d’être invité vendredi à une rencontre avec Brian Nichols du Dpt. d’Etat pour « discuter d’Haiti » et « soutenir son peuple »

Vendredi 17 décembre 2021 ((rezonodwes.com))–Les États-Unis ont convoqué vendredi une réunion internationale pour discuter d’Haïti, le pays le plus corrompu de la région des Caraïbes avec un gouvernement illégitime à sa tête.

Cette réunion à laquelle ont participé des représentants de 14 pays, de diverses organisations internationales et du Premier ministre de facto, Dr Ariel Henry, a débouché sur de vastes engagements en faveur de la sécurité et de la situation politique et économique d’Haiti appauvrie – (NDLR : par la corruption et l’impunité), selon un haut diplomate américain.

Pour le Département d’Etat américain, cette « rencontre de haut niveau » où des sujets sur des défis sécuritaires, politiques et économique ont été discutés, a été convoquée pour « soutenir le peuple haïtien« , livré aux gangs fédérés par le pouvoir PHTK, à la base de la dilapidation de plus de $4 milliard des fonds de Petro Caribe, selon le rapport de la Cour des Comptes.

L’annonce de cette rencontre à laquelle Dr. Ariel Henry, le premier-ministre illégal et inconstitutionnel d’Haïti, a pris part après avoir été exclu du « Sommet de la Démocratie » du Président Biden, a été faite jeudi, quelques heures après la libération des 12 autres missionnaires américains enlevés en octobre par les gangs criminels 400 Mawozo.

Cette réunion virtuelle, qui a rassemblé les partenaires internationaux des États-Unis, a été présidée par le secrétaire d’État adjoint aux affaires de l’hémisphère occidental, Brian Nichols.

« Unir la communauté internationale en partenariat avec le peuple haïtien est essentiel pour parvenir à une approche unifiée qui aide à restaurer les institutions démocratiques en Haïti« , a écrit Nichols sur son compte Twitter, sans toutefois se rendre compte que les haïtiens sont loin de considérer Ariel Henry, nommé à partir d’un tweet, comme un dirigeant légitime.

Selon le Département d’État, l’intention des États-Unis avec cette réunion est de chercher « des engagements pour prévenir une nouvelle détérioration de la sécurité et des conditions économiques« , ils vont également essayer d’unir leurs forces pour soutenir les solutions menées par Haïti, pour les libérer de la stagnation.

Le Département d’Etat a laissé entendre que « Les États-Unis cherchent à unir la communauté internationale pour travailler en partenariat avec le peuple haïtien dans une approche unifiée pour aider Haïti à restaurer ses institutions démocratiques », soulignons-le, détruites par le régime PHTK-Tèt Kale (Martelly-Lamothe/Paul et Jovenel Moise-Lapin/Jouthe-Claude Joseph-Ariel Henry) avec l’appui du Core Group, en dépit des multiples dérives de Jovenel Moise maintes fois dénoncées par des organismes de défense de droits humains.

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