Qu’ils sont nombreux les haïtiens qui veulent définitivement tourner le dos à l’enfer qu’est devenu Haiti sous le règne du régime corrompu PHTK (selon Daniel Foote), installé par les Etats-Unis, le Core Group et Binuh.
Les bureaux de la Commission mexicaine d’aide aux réfugiés ont été submergés par le nombre d’étrangers qui sont arrivés mercredi pour demander l’asile.
Mercredi 6 octobre 2021 ((rezonodwes.com))– Les Haïtiens ont commencé à arriver à Tijuana, en Basse-Californie, il y a six jours, ce qui a même amené la Commission mexicaine d’aide aux réfugiés (Comar) à interrompre ses procédures de migration, a indiqué la presse mexicaine Milenio.
« Depuis septembre, nous avons commencé à voir l’arrivée de migrants haïtiens », a expliqué Efrén González, responsable de Comar dans l’État. M. González a détaillé que mercredi ils se sont occupés de quelques 150 étrangers de l’île des Caraïbes, à qui ils ont seulement donné des informations.
« S’ils ont opté pour Tijuana, c’est en raison de la première arrivée en 2016, car ceux qui se sont installés ici ont noué des amitiés et des liens familiaux avec la communauté », a-t-il déclaré ajoutant que « beaucoup de ceux qui arrivent aujourd’hui, aimeraient être aux États-Unis, mais ne pouvant pas le faire et sachant qu’il y a un emploi ici « comme une option, ils cherchent un moyen de régulariser leur situation« .
Les migrants qui sont arrivés, dont certains ont passé la nuit devant le siège de Comar, ont reçu une feuille contenant des détails, en portugais et en espagnol, sur les procédures qu’ils doivent suivre pour obtenir le statut de réfugié au Mexique.
Certains Haïtiens ont expliqué qu’ils ne sont au Mexique que depuis quelques jours ; la plupart sont arrivés avec de la famille et, bien qu’ils n’aient pas donné de détails sur les raisons pour lesquelles ils ont quitté leur pays ou sur leur destination, ils ont mentionné qu’ils voulaient être au Mexique légalement.
Fin 2016, quelque 20 000 Haïtiens sont arrivés en Basse-Californie ; 2 000 ont pris racine, mais au fil du temps, la plupart d’entre eux sont partis pour les Etats-Unis après avoir obtenu le statut migratoire par le biais de l’asile politique.
