Bolivie|Décret du 25 aout : Un permis de séjour temporaire accordé aux migrants Haitiens, Cubains, Vénézueliens et autres en situation irrégulière sur ce territoire

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Ces derniers temps, les autorités ont détenu des centaines de ressortissants haïtiens traversant illégalement la Bolivie pour se rendre au Chili.

Venezuelan migrants Reinaldo (L), 26, Anyier (C), 40, and her daughter Danyierly, 14, walk along the highway on their way to Iquique, after crossing from Bolivia, in Colchane, Chile, on February 18, 2021. – Crossing the highlands of the border between Bolivia and Chile on foot is the hardest part of the journey Venezuelan migrants go through on their way to Iquique or Santiago. (Photo by Martin BERNETTI / AFP)

Mercredi 1er septembre 2021 ((rezonodwes.com))–Les migrants seront « exonérés de toute sanction ou amende » lors de leur régularisation, a souligné le ministre bolivien de l’intérieur, Eduardo Del Castillo, lors de l’annonce. « Il y a un grand nombre de Vénézuéliens, de Brésiliens, de Cubains, d’Haitiens et d’autres nationalités dans le pays de manière illégale« , a ajouté le ministre. Cette mesure a été entérinée par un décret publié le 25 août.

Le décret, signé par le président de gauche Luis Arce et ses ministres, stipule que « la régularisation migratoire des étrangers qui se trouvent sur le territoire bolivien en situation irrégulière est établie à titre exceptionnel ». Les personnes intéressées disposeront de douze mois à compter de la publication du nouveau règlement pour introduire une demande de résidence.

Ces derniers mois, les autorités ont détenu des centaines de ressortissants haïtiens traversant illégalement la Bolivie pour se rendre au Chili, où la communauté est très importante. M. Del Castillo a précisé que, bien que ces personnes « ne soient pas destinées à rester sur le territoire », elles doivent recevoir « des documents afin qu’elles ne soient pas extorquées par des Boliviens ou des étrangers, ou par une quelconque autorité« .

En outre, un autre décret publié le même jour oblige les transporteurs, les agences de voyage et les fournisseurs d’hébergement à informer l’autorité migratoire bolivienne des étrangers qui utilisent leurs services.

Interrogée sur le nombre estimé de migrants illégaux entrant chaque année dans le pays andin, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Bolivie a déclaré qu’elle ne disposait d’aucune donnée.

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