Dr. Ariel Henry, dans une rencontre avec la CARICOM, soulève la question des élections comme l’une des 3 priorités de son gouvernement de doublure et inconstitutionnel

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Ariel Henry et son CEP-Dermalog se mettent en tête que les haitiens sont prêts à cautionner une 3ème tragédie électorale PHTK en restant les bras croisés comme si nous étions en décembre 2010, moins d’un an après le séisme dévastateur du 12 janvier 2010. C’est fou de penser « élection » avec un régime en putréfaction et corrompu au superlatif.

Mais que dit la Caricom sur le rapport d’un organisme de droits humains (RNDDH) citant le nom d’Ariel Henry qui a téléphoné le présumé assassin de Jovenel Moïse, la nuit du crime, maintenant recherché par la police ? Pour combien de temps encore l’international va continuer à supporter les dirigeants haïtiens dont les noms sont cités dans des affaires louches ?

Dr. Ariel Henry devrait démissionner et se mettre à la disposition de la justice et il ne lui revient plus maintenant de parler d’organisation des élections, a soutenu le Dr. Josué Renaud de NEHRO.

Dimanche 29 août 2021 ((rezonodwes.com))-Les dirigeants de la Communauté des Caraïbes (Caricom) ont réitéré samedi « leur soutien inconditionnel à Haïti dans ses efforts pour surmonter les défis actuels », indique un communiqué de l’organisme régional dont tous les dirigeants des pays membres sont légitimes et constitutionnels, à l’exception d’Haiti dirigé par un PM de facto et illégitime.

Cette démarche a été entérinée vendredi lors d’une réunion des plus hautes autorités de Caricom, consacrée à l’analyse de la situation haïtienne après l’assassinat du président de facto Jovenel Moïse le 7 juillet, le tremblement de terre du 14 août et le passage consécutif de la tempête tropicale Grace dans le pays.

Le forum a discuté de la situation politique et humanitaire en Haïti et a reçu un compte rendu de première main du Premier ministre de fait Ariel Henry, qui, sans consensus, a axé les actions de son gouvernement sur trois priorités, alors qu’il est à la tête d’un gouvernement de doublure nommé par un syndicat d’ambassadeurs étrangers, le Core group, au mépris de la Constitution haitienne, votée en masse le 29 mars 1987.

À cet égard, il a évoqué les secours et la reconstruction après le tremblement de terre, la nécessité d’organiser des élections « crédibles et transparentes » – (avec un CEP illégal) – et la remise à la justice d’une enquête complète sur l’assassinat de Jovenel Moïse, faisant fi de la poursuite de l’enquête sur l’assassinat du bâtonnier Dorval, un dossier qui traîne déjà depuis un an.

La commission a estimé que la Caricom « doit être à l’avant-garde pour garantir que son État membre, Haïti, prenne un nouveau départ dans sa reconstruction » et a vu dans la crise actuelle une bonne occasion de reconstruire ce pays, selon le texte de la déclaration finale de l’organisme. Toutefois, rappelons que Port-au-Prince, en dépit de multiples promesses répétées après le séisme du 12 janvier 2010, reste et demeure la capitale la plus sale de la région des Caraibes, à cause du détournement de l’aide et que les coupables restent encore impunis.

En effet, les participants ont proposé l’aide de la Communauté dans les domaines où les États membres disposent d’une expertise, tels que le processus électoral, le soutien judiciaire et l’enquête sur l’assassinat, la restauration des institutions démocratiques et la lutte contre le crime et la violence.

Des dons financiers ont également été promis pour répondre aux besoins immédiats du pays et l’importance d’une réponse humanitaire et d’un effort de vaccination solides et bien coordonnés pour faire face au Covid-19 a été soulignée.

Le sommet était dirigé par le premier ministre d’Antigua-et-Barbuda et président actuel de la Caricom, Gaston Browne, et la nouvelle secrétaire générale de la communauté, Carla Barnett.

Les gouverneurs ou hautes autorités du Belize, de Trinité-et-Tobago, de la Barbade, de la Jamaïque, de Montserrat, du Guyana et du Suriname, membres du comité directeur du groupe régional, ont également participé.

Il est important de rappeler que de tous les dirigeants des états constituant la Caricom, Dr. Ariel Henry est le seul et l’unique à ne jouir d’aucune légitimité, en ce sens, selon la société civile haitienne organisée, il n’est nullement habilité à parler de referendum et d’organisation d’élections, sans un large consensus.

Clique ICI pour lire : STATEMENT FROM BUREAU MEETING OF THE HEADS OF GOVERNMENT OF THE CARIBBEAN COMMUNITY

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