une minute de la rédaction
JOUTHE PROMET D’ICI 2023, GRÂCE À SON PLAN PREPOC DE CRÉER DES MILLIERS D’EMPLOIS EN HAÏTI – « VIRTUELLEMENT ».
Mercredi 25 août 2021 ((rezonodwes.com))–Environ un an après le lancement du « plan de relance économique post-covid-19« , qu’avait annoncé en grande pompe l’ex-premier-ministre de facto, l’Ingénieur Joseph Jouthe, les haïtiens ont fini par se rendre compte que la plupart de nos dirigeants parlent uniquement pour parler. Ils sont des fieffés menteurs, des incapables, des incompétents n’inspirant aucune confiance.
Leurs déclarations qui s’inscrivent dans un cadre discursif au centre duquel se situent promesses et mensonges, pour nourrir leur existence au sein de l’appareil d’état, vont être rudement mises à l’épreuve à mesure que les jours, les semaines, les mois passent et les années s’en vont.
Les mots se suivent et se ressemblent. Le 20 septembre 2020, pour essayer de détourner l’attention publique après la violation flagrante de la Constitution et l’installation d’un CEP-Dermalog illégal et inconstitutionnel mort-né, le Premier-ministre de facto Joseph Jouthe, l’un des co-signataires d’un arrêté foulant au pied les lois de la République, a déclaré « travailler sur un plan de relance économique post-Covid-19 (Prepoc) » afin , selon lui, « d’apporter des réponses articulées aux déficiences financières du pays« .
Selon M. Jouthe, d’ici 2023, le plan révélé devrait permettre d’atteindre une croissance soutenue et inclusive et de créer des milliers d’emplois. Un an plus tard, où pourrions-nous retrouver les traces d’activités déjà entreprises pour parvenir à cette « belle vie » prévue pour 2023. Franchement là, nous pouvons bien affirmer que certains repoussent les limites et d’autres plus nombreux sont à la limite du repoussant, la source de tous les maux du pays.
Un an plus tard, Dr. Ariel Henry qui ne détient aucune légitimité pour occuper la fonction de premier-ministre d’Haïti, essaie de nous faire avaler des couleuvres alors qu’ il est à la tête du gouvernement d’un pays à l’indice de corruption le plus élevé de la Caraïbe, indique le dernier rapport de Transparency International. Lequel des ministres d’Ariel Henry a eu décharge de ses fonctions en vertu de la Constitution ? Qui sont-ils ceux qui forment son cabinet ministériel ?
Sans budget national, parachuté à la tête d’un pays nageant de crise en crise et de tragédie en tragédie, Dr. Henry qui semblerait, lui aussi, se lancer dans des campagnes de propagande, a procédé « au lancement de l’appel d’alerte, ainsi que des stratégies du Plan national du relèvement et de développement de la péninsule du Sud frappée par le séisme« .
S’il est vrai que dans certains cas, le plan Jovenel Moise-Jouthe post-covid était une activité sciemment voulue et recherchée, le PM de facto en lançant mercredi le plan Core Group-Ariel Henry post-séisme aurait tout de même y faire référence.
Pour M. Henry feignant d’ignorer la corruption et l’impunité à la base de tous nos maux, sinon il ne serait pas assis aujourd’hui sur ce fauteuil, nonobstant son haut degré de culture et d’intelligence, le « Plan national » qui ne verra pas l’aurore, corruption oblige, vise à « mettre l’accent sur l’importance de bien faire le pont entre l’urgence et le développement; entre le court terme et le long terme« .
Le processus électoral étant repoussé pour la énième fois en 2021, les mêmes mots reviennent toujours dans la bouche des Tèt Kale, les bien-aimés de la communauté internationale mettant une sourdine à leur éventuelle « victoire » aux urnes. Jouthe envisage déjà un plan de relance économique post-Covid-19 pour 2023. Quelle prévoyance ! Et Henry qui ne se démarquera jamais de sa mission réelle inavouée à l’objectif inavouable, planifie un projet de développement à « long terme« . Qui se ressemble s’assemble. Toujours les mêmes mots, les mêmes discours, sans que cela ne débouche sur aucun résultat concret malgré l’usage de stratagème pour contourner et conserver le pouvoir.