16 octobre 2025
Colombie|Nouvelle réglementation. Environ 650 migrants, des Haïtiens en majorité, « autorisés à traverser par jour la frontière entre le Panama et la Colombie pour continuer leur chemin vers… les USA »
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Colombie|Nouvelle réglementation. Environ 650 migrants, des Haïtiens en majorité, « autorisés à traverser par jour la frontière entre le Panama et la Colombie pour continuer leur chemin vers… les USA »

Selon les experts, les lois migratoires du Chili et la fin de l’âge d’or de l’économie brésilienne, après la Coupe du monde de 2014 et les Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro, ont incité les Haïtiens à se tourner vers le « rêve américain », qui, en de nombreuses occasions, s’effrite à la frontière mexicaine.

Jeudi 12 août 2021 ((rezonodwes.com))–Le journal colombien El Expectador a annoncé jeudi soir que les responsables de la Colombie et du Panama vont autoriser des milliers de migrants clandestins, des ressortissants Haïtiens en majeure partie, « se dirigeant vers les États-Unis à passer par leur frontière commune« , grâce à un accord qui établit des quotas et pourrait offrir un itinéraire évitant la traque du crime organisé et la jungle inhospitalière du Darién.

La directrice panaméenne des migrations, Samira Gozaine, a informé lors d’une conférence de presse qu' »à partir du mois d’août, son pays autorisera le passage d’un maximum de 650 migrants venant de Colombie par jour« .

Ce quota est destiné à permettre une sortie de crise dans le port colombien de Necoclí, où, a expliqué Mme Gozaine, révélant que 15 000 migrants attendent un bateau qui les conduira à la frontière avec le Panama pour traverser la jungle de Darién. Malgré les dangers du voyage, le grand groupe comprend des mineurs et des femmes enceintes.

Toutefois, au fur et à mesure que la situation à Necoclí s’améliorera, ce quota diminuera. « Dès le premier septembre, nous recevrons 500 (personnes) par jour du mardi au samedi« , a ajouté Gozaine. Cette décision a été annoncée mercredi à l’issue d’une réunion virtuelle convoquée par le Panama, à laquelle ont participé les ministres des affaires étrangères de plusieurs pays d’Amérique latine tels que le Brésil, le Mexique, le Chili, la Colombie et le Costa Rica, ainsi que des représentants des États-Unis et du Canada.

La jungle du Darién est devenue un véritable couloir de migration irrégulière de l’Amérique du Sud vers les États-Unis et le Canada en passant par l’Amérique centrale et le Mexique, ont indiqué les autorités panaméennes et panaméennes se retrouvant devant un fait accompli.

Les migrants sont pour la plupart des Haïtiens, dont beaucoup ont entamé leur voyage au Chili et au Brésil, où ils ont fui après le tremblement de terre dévastateur de 2010.

Selon les experts, les lois migratoires du Chili et la fin de l’âge d’or de l’économie brésilienne, après la Coupe du monde de 2014 et les Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro, ont incité les Haïtiens à partir à la recherche du « rêve américain » qui, le plus souvent, s’évapore aux portes de ses frontières communes avec la Mexique.

Le deuxième groupe le plus important est constitué de Cubains, qui ont vu dans la route panaméenne une alternative à la traversée en rafting du détroit de Floride pour atteindre les États-Unis. Parmi les migrants irréguliers, et malgré la distance, on trouve aussi des Asiatiques, principalement du Bangladesh, et des Africains, notamment du Sénégal.

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