Antonio Intriago de CTU Security : « Les Etats-Unis étaient (seraient) au courant du plan, mais il n’était pas question d’éliminer Jovenel Moise »

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Antonio Intriago soutient que les personnes impliquées dans l’assassinat du président Moise « souhaitaient un changement de gouvernement et que les ex-militaires colombiens ne sont pas des mercenaires« .

Antonio Intriago ne fait-il pas de l’intrigue dramatique un acte irréparable quand un simple coup de fil de l’ambassade américaine à Port-au-Prince aurait suffi – si c’était le cas – pour que Jovenel et Martine Moise bouclent leurs valises et djakout lajan compris ?

Vendredi 6 aout 2021 ((rezonodwes.com))–Antonio Intriago, le propriétaire vénézuélien de la firme CTU Security LLC, liée au recrutement des ex-militaires colombiens détenus en Haïti, a donné sa version des faits, presqu’un mois après le tragique assassinat d’un président haitien, soit 106 années plus tard.

Par l’intermédiaire de ses avocats à Miami, Intriago a assuré que « le plan auquel il a participé visait à obtenir un changement de gouvernement par le biais d’un projet d’infrastructure humanitaire, avec l’appui de puissants hommes d’affaires locaux », précisant qu’« aucun plan d’assassinat n’était à l’ordre du jour« , lors de l’irruption du commando chez les époux Moise.

Par ailleurs, le journal colombien qui va plus loin a titré en grande manchette : « Haití: implicado dice que FBI supo del plan, pero no buscaban matar a Moïse » et nous traduisons pour vous : « Haïti : l’inculpé a révélé que le FBI était au courant du plan, mais n’ont pas cherché à tuer Moïse« . Dans cet article de El Tiempo que Rezo Nòdwès a parcouru les lignes, le nom de la juge Wendell Coq a refait surface comme l’éventuelle remplaçante du président qui devrait partir en exil, non affronter un cruel destin à 53 ans. dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021.

Question : Claude Joseph qui a l’air d’avoir une phobie des blancs, lui qui au p’tit matin du 7 juillet secondé par Léon Charles pour s’autoproclamer Premier-ministre, et qui cherche à intégrer l’ONU (H. Lalime) et Caricom dans une affaire déjà saisie par la justice haïtienne, mise à rude épreuve, nous cacherait-il quelque chose ? Il y a parfois des raisons que la raison juridique ignore! 

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