5 octobre 2025
Les 18 détenus colombiens envoyés mercredi vers une autre prison d’Haiti où les conditions seraient moins « inhumaines et cruelles » que les cellules de la DCPJ
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Les 18 détenus colombiens envoyés mercredi vers une autre prison d’Haiti où les conditions seraient moins « inhumaines et cruelles » que les cellules de la DCPJ

Cela signifie-t-il que le Parquet de Port-au-Prince serait finalement en charge du dossier et non la bande à Léon Charles, depuis le jour de l’assassinat crapuleux du président Jovenel Moise, le 7 juillet dernier ?

Le Défenseur du Peuple de la Colombie a déclaré que lors de leur visite aux anciens militaires détenus en Haiti, ils ont pu constater qu’ils étaient menottés 24 heures sur 24, certains individuellement et d’autres par deux.

Mercredi 4 août 2021 ((rezonodwes.com))–Luis Andrés Fajardo, vice-président de Défenseur du Peuple en Colombie, a informé que « les 18 ex-militaires colombiens accusés de l’assassinat du président haïtien ont été transférés, mercredi à midi, dans un centre pénitentiaire de l’île« .

Le fonctionnaire a indiqué que l’information a été communiquée par le consul colombien en Haïti.

Depuis leur capture, quelques heures après l’assassinat de Jovenel Moise, les anciens militaires étaient détenus dans un centre de police judiciaire (DCPJ) dans des conditions « cruelles et inhumaines« , a commenté le responsable de la Défense du Peuple colombien.

« La nouvelle du transfert des Colombiens dans une prison est très dure. Ce serait l’une des étapes du processus qui effraie le plus les Colombiens, car ils n’y jouiraient pas d’une sécurité et de garanties suffisantes pour leur vie et leur intégrité« , a expliqué M. Fajardo dans une conversation avec le journal colombien El Heraldo qui a partagé l’information en exclusivité sur son site.

M. Fajardo a déclaré que lors de leur visite aux anciens militaires, ils ont pu constater qu’ils étaient menottés 24 heures sur 24, certains individuellement et d’autres par deux.

Le rapport de la commission fait remarquer que depuis que les Colombiens ont été arrêtés, ils n’ont pas été autorisés à parler à un avocat et n’ont pas été présentés aux autorités judiciaires.

« Bien qu’ils aient été interrogés à de multiples reprises par la police haïtienne et le FBI, ils ne bénéficient pas de l’assistance d’un avocat pour exercer leur défense technique« , indique le document du Bureau de Défenseur du Peuple.

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