Juge Coq : j’ai eu des visites de sympathie chez moi à l’occasion de la mort de mon fils le 11 juin dernier
Lundi 2 août 2021 ((rezonodwes.com))–« Je suis inamovible et ne suis justiciable qu’uniquement devant la Haute Cour de Justice« , a lancé la Juge Wendell Coq à l’endroit du commissaire de Gouvernement, Bed-Ford Claude, dans une déclaration rendue publique lundi après-midi.
Mme Coq qui a donné signe de vie pour la première fois depuis le mandat d’amener émis à son encontre par la justice « instrumentalisée et manipulée » pour le compte du pouvoir en place, est sortie de son silence pour dénoncer une « machination contre sa personne« . La juge qui est « prête » à affronter le CG Bed-Ford a rappelé qu’elle fait depuis le 11 juin dernier le deuil de son fils et c’est la raison pour laquelle, a-t-elle précisé, qu’ elle a reçu des visites domiciliaires n’ayant rien à voir avec un quelconque plan d’assassinat de l’ancien président Jovenel Moise.
« C’est une machination contre ma personne« , a indiqué la juge à la plus haute Cour de justice du pays indiquant que l’ex-président Jovenel Moise avait violé ses droits et que le recours devant la Cour des Comptes est toujours pendant. « Malheureusement, ce recours prévu pour le 9 juillet, a coïncidé avec l’assassinat crapuleux de Jovenel Moise lequel crime que je condamne fermement« .
La PNH a été instrumentalisée par le pouvoir PHTK, toujours aux commandes du pays, a révélé la juge Coq qui s’est mise à couvert pour ne pas être victime « d’un plan macabre » concocté contre sa personne avec un mandat d’amener « farfelu« .
« Je me suis mise à couvert non pas pour fuir la justice, toutefois je suis disposée à affronter Me. Bedford pour lui demander ki zam ki te nan men’m« , a affirmé Wendell Coq très remontée contre les perquisitions domiciliaires effectuées par une police domestiquée. « Pourquoi le Parquet a convoqué des sénateurs pour venir s’expliquer sur l’assassinat de Jovenel Moise, alors qu’un mandat d’arrêt est émis contre moi », s’est demandée la Juge révoquée illégalement par l’ex-apprenti-dictateur Jovenel Moise assassiné chez lui dans des conditions inexplicables et nébuleuses, vraisemblablement par son « parrain« , selon Gabriel Fortuné.
Coq n’a rien contre la justice qui, selon elle, en vertu des règles et les dispositions de lois en vigueur, « peut toujours convoquer un citoyen toutes les fois qu’elle le juge necessaire » tout en rejetant les « allégations mensongères » visant à assassiner « son caractère« .
Wendell Coq a en outre qualifié de « manipulation politique et d’attaque contre la classe moyenne et l’intelligentsia haïtienne« , tout en dénonçant « l’acharnement de la police qui veut l’abattre« , en faisant croire qu’elle est armée et dangereuse.
« Je mets en défi quiconque ayant une preuve da ma participation à ce crime« , a conclu la note de Madame Coq, membre d’un système judiciaire en putréfaction.
