Les détenus colombiens affirment que la police était déjà au domicile de Jovenel Moïse lorsqu’ils sont arrivés sur les lieux.
Que fait encore Léon Charles à la tête de la PNH ? Et Claude Joseph, pourquoi ne s’est-il pas encore mis à la disposition de la « justice » ?
Le Roi est mort, vive le Roi ! c’est bien ça. Se vin’n fè eleksyon fo mamit kòmsi se eleksyon ka devlope peyi-a. Nou mechan tout bon vre.
L’inquiétude, pour certains, écrit l’agence de presse Efe, « est que ce soit la police haïtienne qui mène l’enquête, si des membres de l’institution sont impliqués« .
Mercredi 21 juillet 2021 ((rezonodwes.com))–Trois officiers en uniforme ont été arrêtés. Le FBI est sollicité pour localiser les étrangers qui résident aux États-Unis.
Les autorités haïtiennes viennent d’admettre que des membres de la police haïtienne étaient impliqués dans l’assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet. Plusieurs des anciens militaires colombiens ont insisté sur le fait que des officiers influents les ont autorisés à entrer dans la résidence du président et qu’ils y étaient avant l’arrivée du commando armé.
Mais ce n’est que mardi que le directeur de la police haïtienne, Léon Charles, sans mandat constitutionnel, a révélé que trois membres de son institution, identifiés comme Boni Grégoire, Clifton Hyppolite et Dominique Cauvin, avaient déjà été capturés.
» Ce dernier (Cauvin) a assisté à toutes les réunions pour planifier l’assassinat du président de la République. Ces réunions ont été organisées avec Reynaldo Corvington, qui a déjà été capturé », a indiqué Léon Charles ayant pris du temps pour révéler publiquement l’information.
Et « le procureur de la République » a admis que les informations qui ont permis de les localiser ont été obtenues après « l’analyse des déclarations des assaillants », en référence aux ex-militaires et mercenaires colombiens.
Sans révéler de noms, M. Charles qui a une affinité pour des points de presse dont il a lui seul le secret, a déclaré avoir demandé au FBI de l’aider à localiser trois étrangers soupçonnés d’avoir financé l’opération contre Moïse.
« Trois ressortissants étrangers vivant aux États-Unis ont été principalement impliqués dans le financement de l’assassinat du président. Nous avons demandé au FBI et aux autres entités qui travaillent avec nous de nous aider à les localiser », a déclaré M. Charles.
Il a ajouté : « Il a fallu beaucoup d’argent pour exécuter l’opération, infiltrer la police, recruter ces attaquants, les faire voyager, les loger, etc. Nous sommes en train d’utiliser le matériel saisi pour poursuivre les cerveaux« .
Plusieurs des ex-militaires colombiens détenus ont affirmé que lorsqu’ils sont arrivés à la résidence de Jovenel et Martine Moïse, des policiers haitiens s’y trouvaient déjà.
Comme l’a révélé EL TIEMPO, plusieurs des ex-militaires colombiens détenus ont insisté sur le fait que lorsqu’ils sont arrivés à la résidence de Moïse, des policiers locaux s’y trouvaient déjà.
En fait, ils ont affirmé que la porte de la résidence a été ouverte après qu’un membre important de cette institution ait appelé le gardien. Par conséquent, il n’y a pas eu d’échange de tirs.
L’inquiétude, pour certains, est que ce soit la police haïtienne qui mène l’enquête, si des membres de l’institution sont impliqués.