Sénateur Steven Benoit : « Aujourd’hui, je ne sais pas le statut de Claude Joseph dans le pays ».
Qui a tué les Colombiens ? A Léon Charles de le bien préciser lors d’une conférence de presse et non des points de presse à sens unique.
Mercredi 14 juillet 2021 ((rezonodwes.com))–« Il y avait 21 officiers de police qui montaient la garde chez le président Jovenel Moise au moment de son assassinat« , a indiqué l’ancien Sénateur de l’Ouest, Steven Benoit au lendemain de sa « convocation » au Parquet du tribunal de première instance de Port-au-Prince. M. Benoit a qualifié de « mise en scène médiocre et de mauvais gout« , les points de presse répétés de Claude Joseph et de Léon Charles.
Dans cet entretien exclusif accordé mardi à Zénith FM – émission « Train Matinal » – Steven Benoit a répété à qui veut l’entendre qu’il n’avait jamais souhaiter voir Jovenel Moise disparaître de cette façon brutale. « Je n’avais jamais souhaité la mort de l’ancien président, d’autant plus nous n’avons rien a nous reprocher« , a-t-il confié à la journaliste Lunie Joseph tout en exigeant de Léon Charles, le DG a.i. de fait de la PNH, la tenue d’une conférence de presse avec questions et réponses.
« Léon Charles doit donner une conférence de presse et non des points de presse« , a exhorté Benoit minimisant la présence de Claude Joseph à la Primature qui, à son avis, est un ancien PM de facto a.i. et encore moins un « suspect » devant être interrogé par la justice dans le cadre d’une enquête sérieuse et approfondie.
Steven Benoit qui, à côté du Sénateur Youri Latortue, était l’une des premières personnalités du pays à être auditionnée lundi par le Commissaire du Gouvernement Claude Belford, a encouragé le chef du Parquet à auditionner également Claude Joseph, Léon Charles, Dimitri Hérard et ceci, a-t-il précisé au micro de l’analyste politique Georges Fortuné du « Train Matinal », « avant toute éventuelle tenue d’une conférence de presse par M. Charles« .
Qui a conduit Martine Moise à l’hôpital, s’est questionné l’ancien parlementaire de l’Ouest encourageant la fille du président à parler. « Elle doit raconter la plus mauvaise nuit vécue de sa vie, au soir de la disparition brutale de son père« .
L’homme de loi qui a marqué son passage au Bicentenaire a condamné l’état de siège décrété par Claude Joseph, sans aucun statut dans le pays indiquant que l’article 149 n’est d’aucune application. Les articles 194, 278 et suivants ont tracé les procédures pour déclarer l’état de siège en Haiti, a tenu Steven Benoit à expliquer qualifiant « d’illégalité », cet arrêté du 7 juillet, bon pour la poubelle de l’histoire.
« Plus parle Léon Charles, se plis sispisyon lap souleve« , a avancé Benoit regrettant que ses collègues n’ont jamais travaillé sur le projet de loi pour la protection des témoins déposé au parlement. « Je n’ai rien compris sur l’invitation tardive des hommes du Palais fixée au 15 juillet au parquet de Port-au-Prince, alors cela devait avoir lieu depuis le même jour de l’assassinat« , a-t-il révélé se demandant également où sont passés « les hommes de l’unité anti-embuscade« .
Espérant que les informations fournies à la justice pourraient faire avancer l’enquête, le Sénateur Benoit a rappelé qu’une question d’un journaliste lors d’une conférence de presse, « avait beaucoup aider à faire avancer l’enquête sur l’assassinat de JFK« .
