Mercredi 14 juillet 2021 ((rezonodwes.com))–Le président du Brésil, Jair Bolsonaro, a dû être admis mercredi matin à l’hôpital des forces armées de Brasilia en raison d’une crise de hoquet et de douleurs abdominales et doit être placé sous observation médicale pendant 48 heures, sans nécessairement être hospitalisé, a-t-on appris de source officielle.
Dans un communiqué, la présidence a déclaré que « sur les conseils de son équipe médicale », le président passera des tests mercredi pour examiner le hoquet qui l’affecte depuis près d’une semaine et « sera sous observation pendant 24 à 48 heures, pas nécessairement à l’hôpital ».
« Il est de bonne humeur et se porte bien », a conclu la note, sans plus de détails, alors que l’agenda officiel qui devait être rempli ce jour et comprenait une réunion avec les présidents du Sénat, Rodrigo Pacheco, de la Chambre des députés, Arthur Lira, et de la Cour suprême, Luiz Fux, entre autres activités, a été annulé.
La réunion, selon les médias, visait à aplanir les divergences entre les trois branches du gouvernement, après que Bolsonaro a attaqué le système de vote électronique et défendu le bulletin de vote papier pour les élections de 2022, auxquelles il cherchera à se faire réélire.
Le chef de l’Etat avait également prévu une réunion avec le Comité national de coordination pour la lutte contre la pandémie de Covid-19 et le lancement d’un programme d’actions pour l’enseignement secondaire.
Depuis jeudi de la semaine dernière, lorsqu’il a réalisé son programme en direct sur les réseaux sociaux, Bolsonaro a mis en évidence les hoquets qui l’affligent et dans ses interventions publiques ultérieures, il a poursuivi les symptômes.
Problèmes de santé
Des proches de Bolsonaro ont déclaré qu’il avait également ressenti des douleurs abdominales aux premières heures de la matinée de mercredi. En septembre de l’année dernière, le président brésilien, âgé de 65 ans, a été opéré à São Paulo pour enlever une pierre aux reins.
Au cours des trois dernières années, Bolsonaro a subi cinq opérations, dont quatre à la suite de l’attaque dont il a été victime en 2018, en pleine campagne électorale, lorsqu’il a été poignardé à l’abdomen par un homme souffrant de troubles mentaux, selon les autorités.