Plusieurs Sénateurs démocrates demandent à Biden de « défendre la démocratie en Haïti et à Cuba » en excluant toute intervention militaire sur l’île castriste

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Cette histoire de CEP-Dermalog pour organiser des élections-sélections dont le premier-ministre de facto rechargeable, Claude Joseph, en parle, personne n’en veut plus entendre parler… C’est de l’utopie.

Les démocrates y voient une occasion unique pour le président Biden de se prononcer sur l’Amérique latine et de réaffirmer son soutien à la défense des droits humains.

Mardi 13 juillet 2021 ((rezonodwes.com))–Une semaine d’instabilité politique et sociale est sur le point de s’achever en Haïti après l’assassinat du président de facto Jovenel Moïse. Et à Cuba, les manifestations et le nouveau sursaut social réclamant la liberté et la démocratie sont à leur quatrième journée.

C’est pour cette raison que les sénateurs démocrates américains estiment que c’est le moment idéal pour le président Joe Biden de se rendre dans l’État de Floride et de parler des événements en Amérique latine, une stratégie politique que d’autres présidents ont utilisée et qui a fonctionné, en raison de la forte présence de la population latino dans l’État, en particulier à Miami.

Annette Taddeo a confié lors d’une visite à Miami que « c’est vraiment pour les gens à Cuba qui ont besoin de l’entendre« . Les paroles du président des États-Unis, qu’il soit républicain ou démocrate, devraient compter », rapporte le Miami Herald.

En d’autres occasions, l’ancien président Donald Trump, son vice-président et aussi son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, ont également utilisé l’État de Floride pour envoyer des messages forts aux autres pays du continent américain incluant les Caraïbes.

Même, les Sénateurs/Sénatrices démocrates ont soutenu que c’est aussi un bon moment pour revenir appuyer le président intérimaire du Venezuela, Juan Guaidó, après les opérations d’interception et de tentative de rétention dont il a été victime lundi dernier à sa résidence, par des groupes armés qui seraient aux ordres du régime de Nicolás Maduro.

Pour la sénatrice Shevrin Jones, c’est le moment d’avancer des rencontres de haut niveau avec des leaders politiques d’Haïti et de Cuba, afin d’équilibrer les concepts et aussi de briser la coupure entre « Cubano-Américains et Démocrates ».

Le Congrès exclut toute intervention militaire à Cuba

Le président de la commission des affaires étrangères du Sénat américain, le démocrate Bob Menendez, a exclu mardi une intervention militaire américaine à Cuba, secoué par des manifestations antigouvernementales historiques, mais muet, dans le cas d’Haïti où une force armée de nom est inexistante.

« Nous n’aurons pas d’intervention militaire à Cuba« , a déclaré aux journalistes le sénateur vétéran d’origine cubaine, actuellement le Latino le plus haut placé au Congrès américain. M. Menendez, fervent critique de la révolution dirigée par Fidel Castro qui, il y a 62 ans, a instauré une république socialiste à Cuba, a rejeté catégoriquement une invasion de l’île.

« Aucune administration républicaine ne l’a fait, pas même les plus anticommunistes« , a-t-il déclaré. « Nous allons donc mettre cela de côté parce que c’est ce que veulent les fidelistas. Ceux qui détiennent le pouvoir à Cuba veulent promouvoir cela. »

Et Haiti, la première nation noire indépendante du monde occidental ?

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