Pérou-Présidentielle|Fraudes – Les alliés de Fujimori demandent à rencontrer le secrétaire de l’OEA dont la mission a effectué « un travail superficiel, presque touristique »

0
1166

« L’OEA ne veut rien dire pour les haïtiens« , critique un ancien député de la circonscription de Saint-Marc, intervenant mardi sur Zénith FM.

Daniel Córdova, économiste et ancien ministre de la Production au Pérou, sollicite l’aide de l’OEA pour inverser les résultats de la présidentielle du 6 juin en faveur de Fujimori. Il a déclaré que le voyage aux États-Unis vise à présenter des « preuves » à l’OEA et à la communauté internationale pour exiger un audit.

Mardi 29 juin 2021 ((rezonodwes.com))–L’économiste Daniel Córdova a annoncé que ce mardi 29 juin, il se rendra à Washington pour rencontrer le secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro et lui exposer les faits, à l’instar de Claude Joseph en Haiti, probablement très satisfait du rapport de la mission de « bons offices » en faveur de Jovenel Moise.

L’ancien ministre Daniel Córdova a estimé que la mission d’observation de l’Organisation des États américains (OEA) a fait un « travail bâclé et superficiel » pour détecter les fraudes et anomalies dans les élections présidentielles de 2021 dont le second tour a lieu depuis le 6 juin.

« La mission laisse évidemment ouverte la fenêtre qui va continuer à enquêter, mais ce n’est pas une mission qui fait un travail nécessaire pour détecter ces anomalies, c’est un travail superficiel, presque touristique« , a-t-il déclaré à RPP tout en cherchant à ranger l’OEA dans le camp des Fujimori.

L’économiste et directeur de l’Institut Invertir Libertad, qui s’est rendu aux États-Unis pour demander un audit international à l’OEA, a déclaré que le voyage d’un groupe de citoyens vise à présenter des « preuves » à l’OEA et à la communauté internationale concernant les bureaux de vote « où des tricheries ont fondamentalement eu lieu« .

« PREUVES ACCABLANTES » ?

« C’est-à-dire que les procès-verbaux ont été remplis de manière irrégulière, ne reflétant pas le vote populaire. Ces preuves que nous avons sont concluantes car elles sont statistiquement impossibles et ce que nous demandons, c’est d’avoir le matériel physique pour le prouver matériellement. L’ONPE dispose du matériel physique pour le prouver, que le Jury national des élections pourrait demander, mais il refuse de le demander, il refuse d’exercer la justice électorale et valide en pratique une fraude« .

Selon l’ancien ministre de la Production, président de l’Institut Invertir Libertad, il existe 1 897 rapports « suspects » contre Keiko Fujimori et 64 contre Pedro Castillo. De même, il a déclaré qu’il y avait 1 009 rapports « hautement suspects » pour la Force populaire et seulement 21 pour Perú Libre.

L’OEA attendait-il ce signal pour agir ?

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.