Toute alliance se bâtit sur la confiance et se repose sur des bases solides, une garantie que Jovenel Moise ne peut aucunement donner tant qu’il n’est pas en soi un homme crédible. Un gouvernement de coalition avec Jovenel Moise, c’est comme faire une alliance avec le diable. Lap manje’w kan menm.
A noter que le Consulat d’Haïti à New York ne fonctionne que seulement 4 jours par semaine, du lundi au jeudi. Fermé le vendredi, on ne sait pas trop pourquoi, personne n’était sur place pour fournir des explications
New York, vendredi 18 juin 2021 ((rezonodwes.com))–Plusieurs centaines de compatriotes haitiens de la diaspora et sympathisants de l’émergence d’un état de droit en Haïti, ont marché vendredi dans les rues de New York jusqu’à la façade principale de l’immeuble des Nations-Unies pour protester contre la politique des organisations internationales – ONU (Binuh) OEA – dans la crise haïtienne.
Des figures émergeant lors de la marche du 18 mai à Washington, telles les chanteuses Farah Juste, Carole Demesmin, les R. Pasteurs Jean Ernst Janvier de la fédération des protestants, Gérald Forges et le député de 47e, Milien Romage et Fred Joseph, ont répondu présent à l’invitation du 18 juin dans l’unique objectif de venir dénoncer une nouvelle fois à la face du monde, « le rejet pur et simple du referendum bidon de Jovenel Moise et la planification d’élections truquées avec le régime corrompu PHTK« .
« Jovenel Moise, c’en est fini, il est sans légitimité et ne peut organiser ni de referendum ni d’élections en Haïti« , ont dénoncé les manifestants tout en décrivant la situation déplorable et catastrophique dans laquelle « cet usurpateur de titre » a plongé le pays en « accordant l’immunité pleine et entière à la corruption, à l’impunité et aux crimes de sang perpétrés par les gangs G9 pro-pouvoir« .
Fred Joseph, un des principaux promoteurs de la marche du 18 juin à New York, est revenu sur la résolution de jeudi du Conseil de Sécurité appelant à la tenue d’élections générales en Haïti en 2021. « La Lime n’aura jamais gain de cause, car il ne peut y avoir d’élection avec Jovenel Moise, sans mandat constitutionnel« , a-t-il lancé se questionnant sur la sécurité d’un candidat en pleine campagne électorale alors que Jovenel Moise a miné le terrain avec des poches de gangs constitués partout.
« Le départ immédiat de Jovenel Moise » est le sujet principal qui retentissait devant l’immeuble de l’ONU où des caméras des télévisions locales ont relayé. « Il n’existe qu’une seule option : l’évacuation de Jovenel Moise du siège de la présidence« , se sont mis d’accord le millier de protestataires pour signifier leur refus total à une coalition gouvernementale avec un apprenti dictateur et corrompu de surcroît tout en optant pour une « transition de rupture« .