Des militaires dominicains récupèrent en territoire haitien une moto volée chez eux!

Haiti/RD/Vol d’une moto : Récupération en Haïti, en moins de 24 h, par des soldats dominicains, d’une motocyclette volée en RD
Vol d’une motocyclette en République Dominicaine : ses soldats pénètrent le territoire haïtien pour investiguer et poser la main sur l’article en question qui serait volé chez eux et ramené en Haïti

Dajabon-Rép. Dom. vendredi 24 mars 2017 ((rezonodwes.com)).- Probablement trop occupé dans l’installation des ministres ou directeurs généraux sous des recommandations des parlementaires co-dépositaires de la souveraineté nationale, le PM Lafontant ne serait peut-être pas au courant que des soldats dominicains ont traversé jeudi la frontière dominicano-haitienne. L’objectif de leur brève mission était d’enquêter ensuite récupérer une motocyclette volée en territoire dominicain.

Des agents du CESFRONT (Cuerpo Especializado en Seguridad Fronteriza Terrestre) accompagnés des membres de DOIF (Departamento Operativo de Inteligencia Fronteriza), grâce à leur travail de vaste renseignement, ont pu récupérer en Haïti une moto volée du côté de la frontière.

La moto volée aux premières heures de la matinée du jeudi, dans la zone de Bella Vista, en République Dominicaine, fut récupérée grâce au service de renseignement dominicain, dans la petite localité de Baja, située non loin de la ville frontalière Capotille, dans le Nord-Est. Les numéros d’enregistrement y compris celui du châssis, dûment identifiés, par des agents de CESFRONT et de DOIF, ont vite facilité le transbordement de la moto vers son lieu d’affectation original.

Le propriétaire de la moto, un certain Jhon William  Beasley JR., a remercié le Général Sugar Frugis Martínez, directeur du CESFRONT,
pour l’efficacité et la rapidité avec lesquelles les membres ont agi sous ses ordres.

Il est à noter que la moto en question localisée et récupérée en moins de 24 heures, était vite identifiée en dépit du fait que les présumés voleurs aient enlevé tous les autocollants et signes pour détourner l`attention. En conclusion, des observateurs se demandent si la PNH a la latitude de mener ce genre d’opération au cas où un cas similaire se présenterait un jour.