La PNH connait-elle exactement la valeur cible de ces gangs ? Et pourquoi ont-ils été constitués en fédération par Jovenel Moise ?
« J’appelle, en urgence, à la mise en place d’un Plan coordonné du CSPN, de concert avec les Parquets de la République, pour des actions concrètes visant à mettre fin à l’insécurité et au banditisme, dans le respect de la loi. La nation entière, impatiente, attend des résultats« , écrit Jovenel Moise, le 20 janvier 2 0 2 0, pour prouver qu’il n’existe aucune volonté réelle et manifeste pour combattre la terreur des gangs en Haïti, sinon, « ce problème serait résolu depuis longtemps« , ont opiné des leaders.
Mercredi 16 juin 2021 ((rezonodwes.com))–« Si le pouvoir de facto de Jovenel Moise/Claude Joseph n’était pas caché derrière l’intensification des actes d’insécurité en Haïti, ce problème serait longtemps résolu », se sont mis d’accord sur ce point plusieurs leaders politiques dévoilant la complicité du pouvoir en place avec les gangs G9 et alliés, depuis l’échec annoncé du referendum mort-né sur la Constitution.
La Police Nationale d’Haïti (PNH), dénoncée comme bras armé du régime PHTK, au point d’exercer de nombreuses exactions sur des manifestants anti-Jovenel Moise, a été mise en état d’alerte mardi face à une forte augmentation de la violence des gangs armés dans certains quartiers de la capitale alors que le pouvoir continue de se croiser les bras devant l’exode massif des habitants de Martissant. Des postes de police envahis par les civils armés dont la plupart sont à la solde du Palais National, ont été remis en service sans de trop grande garantie à la population.
Les affrontements hostiles qui ont débuté le 1er juin ont contraint quelque 8 500 personnes à fuir leur domicile à Martissant et à se réfugier dans des places, des églises ou des centres sportifs publics.
Seulement dans le centre sportif de Carrefour, ont noté des organismes de droits humains, quelque 2 500 personnes ont trouvé refuge, sans accès aux principaux services. La propagation du coronavirus est à craindre, s’est inquiété de son côté l’agent exécutif intérimaire de Carrefour, Jules Edouard.