Mardi 21 mars 2017 ((rezonodwes.com))– La compagnie agricole créée par l`entrepreneur Jovenel Moise ne produit plus rien, a révélé le quotidien le plus ancien d`Haiti, Le Nouvelliste, après avoir dépêché sur place une équipe pour vérifier les rumeurs persistantes faisant état d`un dépérissement des bananiers qui ont rendu célèbre le candidat devenu président de la république.
La conclusion des enquêteurs du journal de la Rue du Centre est sans appel! Le projet agricole-phare des Tèt Kale, vanté à grand renfort de publicité, et qui devrait, selon les slogans de campagne, être répliqué dans tous les coins du territoire, n`est que l`ombre de lui-même. d`exportations! Dépourvus de « feuilles et de fruits », les bananiers offrent un spectacle de totale désolation.
Doit-on penser que les bananiers sont en train de mourir de chagrin, par suite de l`absence de leur maître, trop occupé… au palais national?
Mais qu`à cela ne tienne! Les responsables rencontrés sur place, promettent de faire revenir à la vie ce projet gigantesque qui détonne avec les traditionnelles micro-exploitations agricoles des paysans haïtiens. De nouveaux plants vont être à l`essai, assurent-ils et ces variétés, plus résistantes aux maladies pourront aussi garantir plus de rendement.
Outre l`apport du FDI (Fonds de Développement Industriel), le journal révèle que le projet Agritrans avait bénéficié aussi du support de plusieurs ministères, dont le Ministère de l`Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR) et le Ministère de l`Économie et des Finances (MEF).
http://lenouvelliste.com/article/169363/banane-agritrans-cherche-un-nouveau-souffle
C’est grave de se prononcer sur un sujet de manière négative alors que nous ne savons pas de quoi sont les obstacles de l’industrie de la filière bannière. Toussaint Louverture: » En me déportant de St Domingue (Haïti), vous avez abattu le tronc des fruits de l’arbre de la liberté des noirs. Ses racines sont nombreuses et profondes… » À tous ceux qui n’ont aucune connaissance des difficultés et des contraintes des carnets de charge de la production nature de masse de bananes biologiques qu’ils s’abstiennent d’écrire n’importe quoi. Les ascomycetes, champions de la famille des premières décomposeures de matières organiques dont sont victimes les plants de banane de la compagnie Agritrans ne peuvent pas être traités par des antifongiques. Les champs traités par des produits chimiques perdent leur homologation pour une période pouvant s’étendre jusqu’à six ans. Le mieux est, soit de tout raser pour accélérer le processus de décomposition de la matière organique par les champignons ou soit des laisser les champignons faire le travail entamé sans aucune intervention humaine. La compagnie laisse la nature achevée la décomposition sans dépenser plus sur les pertes déjà encourues par la pertes de ses plants. Elle se prépare à produire des plantules de manière ultra industrielle comme je sais bien reproduire plus d’un million de plantules avec un seul plant en moins d’un an. SVP, chers Journalistes demandent conseiller à des experts avant d’écrire n’importe quoi. Je déplore aussi le silence des dirigeants de la compagnie qui n’aide pas à faire taire les rumeurs puisque la compagnie n’est pas entièrement du domaine privé. Jovenel Moïse et ses équipes l’ont utilisée pour propangader leur machine électorale. Il n’y a rien d’honteux de dire la vérité et de laisser savoir aux curieux que sont nos plans devant les difficultés rencontrées. J étais septique dans un vidéo de propagande que M. Moïse. Il disait que des experts leur avaient laissé savoir qu’ils peuvent continuer à produire des bananes sur la même terre sans rotation pendant au moins dix ans sans problème puisque les terres sont restées auparavant des années sans aucune culture. Mon expertise développée a mis en doute ses dire.
Monsieur Charles,
Vous conviendrez que l’article releve une réalité indéniable « les champs sont en ruine ». Maintenant, compte tenu du montant connu investi et dont la responsabilité du remboursement au Venezuela incombe au redevable haitien, il eut été responsable de faire la lumière sur l’état de cet investissement public-privé (PPP) avant meme la sortie de l’article. Sortir sur ses grands chevaux pour invectiver les journaliste relève d’un tant soit peu manque de jugeotte ou meme de maturité intellectuelle meme quand les arguments que vous avez avancé semblent etre cohérents, encore faut il les vérifier.
Il ne faut pas avoir honte de votre laideur et échec sur ce grand projet où de fortes sommes d’argent ont été invitées. C’est le bas peuple, affamé qui paiera les conséquences d’un tel fiasco. Jomo a double fois gagné. Il a l’argent du pays entre ses mains. Il a ensuite gagné l’élection sur les bases propagandistes d’un soit disant neg bannann. N’ayez pas peur de cet article qui décrit l’état actuel de la plantation de banane qui traduit l’échec de martely et de toute son équipe qui faisait rêver un petit peuple naïf, qui n’a pas l’âme de l’intelligence pour bloquer les politiciens camoufleurs. Ce peuple ne comprend même pas ses exploiteurs. Il ne voit pas l’échec de l’éducation gratuite prônée par martely.
Bonjour Charlot! Je reconnais qu’il y a des manquemens de la part des dirigeants de la compagnie Agritrans. Il y a un total absence de transparence. Je sais que plus de 27$ millions us sont engloutis dans ce mégaprojet malgré tout, il ne faut pas voir les impromptus en cours comme un échec. À mes yeux, ils sont des leçons d’apprentissage pour les gestionnaires de la compagnie. Nota bene: je ne suis pas un pro-PHTK, je suis un simple pragmatique nationaliste Haïtien qui a une grande fierté pour le travail fait par ses ancêtres. Je suis déçu de la situation de notre patrie depuis des décennies. L’Afrique du Nord en parti, aujourd’hui connu comme le désert du Sahara, était jadis le grenier à grain de l’empire Romaine. De fils en aiguille, par la mauvaise gestion de la terre par les dominants de l’empire, elle est devenue le plus grand désert du monde. Le peuple haïtien n’aura pas à payer pour la compagnie, c’est faut ce que vous avancez. Meme si cette compagnie advenait a faire faillite, je m’accourirai auprès des autorités pour lui donner une chance en me la confiant avec un minimum de fond de relancement. Je suis avis que JoMo et son équipe sont des incapables dans la gestion de risque et dans la planification. Je ne suis pas agronome, mais un chercheur atypique dans le domaine agricole pour les pays tropicaux. Je mets en doute les compétences des actionnaires, gestionnaires et administrateurs d’agritrans. Pourquoi n’ont-ils pas opté pour une production de fèves ou autre de courte durée entre temps? Une telle action leur permettrait d’amoindrir les pertes et calmer les esprits divergents. De plus les champignons qui sont en cause n’attaquent pas les haricots qui sont des enrichsseurs de sol puisqu’ils fixent l’azote dans l’air. La matière organique serait restituée au sol après l’avoir donné à…. et produire de l’électricité avec le méthane… Je mets aussi en doute les méthodes de productions et la panoplie de technologie coûteuse que la compagnie a adopté. En affaire, il faut grandir au fur et à mesure que nous apprenons et que nous faisons des découvertes avec les fonds que nous disposons en ayant en considération comme référence le savoir-faire des succès des autres entreprises oeuvrent dans l’industrie. Je suppose que quand les ressources mises à notre disponibilité ne sont pas les nôtres et qu’il y a une « redevabilité » non contraignante ou pas du tout, il est plus facile de prendre des risques sans calculer leurs conséquences. S’ils sont dépassés part la situation, qu’ils fassent appeler à des nationaux compétants pour les conseiller et les guider. Je suis le premier à répondre présent. Je ne me chercher pas un emploi, je crée les miens. Sauf que je ne serai pas de cette nation et la laisser payer pour un tel fiasco possible sans lui offrir mon savoir-faire. Je le ferai sans aucune allégance politique. Vivre Haïti libre. Honneur à tous nos ancêtres! Cessons la division qui nous ronge depuis la création de notre patrie et mettons nous ensemble pour surmonter le premier obstacle que Toussaint Louverture a eu à confronté: combattre l’économie de subsistance!