BBQ encore en liberté, trêve conclue avec les gangs pour ralentir les actes de kidnapping, poursuite des affrontements entre gangs, déclarations de Me. Reynold Georges à propos des gangs fédérés G9…autant d’élément suffisants pour rapprocher Jovenel Moise des gangs armés, ces « compétences rares » pour l’aider à avancer dans son projet de referendum-bidon illégal.
Mercredi 19 mai 2021 ((rezonodwes.com))–Tout Paris le sait maintenant depuis dimanche dernier qui est caché derrière les actes de banditisme en Haïti. La DCPJ limitée dans son enquête sur l’assassinat du bâtonnier Dorval, crime d’état oblige, n’a jamais fourni, jusqu’à preuve du contraire, la participation directe ou indirecte d’un ou des membres de l’opposition haïtienne à un quelconque acte de kidnapping, juste pour le plaisir de Claude Joseph et de Frantz Exantus tentant vainement de détourner les projecteurs sur le principal personnage fédérateur des gangs G9. « Enquête exclusive » révèle au grand jour l’affiliation du dictateur Jovenel Moise aux gangs armés qui font la loi en Haïti. A la demande de leur chef suprême et effectif, les bandits promettent de mettre temporairement une fin aux actes d’enlèvement et de séquestration, des crimes également reprochés en 2014 à Sonson Lafamilia, encore un autre proche du régime Tèt Kale, le cancer du pays.
A l’instar de Bocchit Edmond qui a usurpé le titre d’Ambassadeur d’Haïti à Washington, son collègue de Paris dont la nomination n’a pas non plus été approuvée par le sénat haitien, conformément à la Constitution, est très remonté contre le reportage « Haïti, la loi des gangs« , diffusé dimanche dernier dans le magazine « Enquête Exclusive » de la chaîne française M6. Sans fournir de preuves palpables et embrassant une mauvaise cause dans un élan de solidarité avec le pouvoir pour lequel il travaille, le responsable de Ambassade d’Haïti à Paris a pris le contre-pied de ce reportage réalisé sur le terrain.
« L’Ambassade s’insurge que le reportage ait procédé à une simplification extrême de la situation du pays« , lit-on dans la note laissant croire qu’un pays qui a « élu » un Michel Martelly – à la présidence – un homme qui se déshabillait en public kap maché ak pantalèt -, avait une bien autre image que celle reflétée par les gangs de Jovenel Moise qui font la loi dans les bidonvilles.
Etonnant, l’Ambassade d’Haïti en France, dans une révélation surprenante, et pour paraphraser le patron de la Primature, un grand ennemi d’hier du régime PHTK, a souligné que les armes de guerre dont détiennent les bandits « sont le fait d’oligarques et d’anciens élus ayant un projet non-démocratique, dans l’intention manifeste de créer une situation de chaos« . Donc, selon ces diplomate haitiens de haut niveau à Paris, Jovenel Moise qui dirige le pays par décret depuis janvier 2020, a un projet très démocratique pour Haïti.
On aurait tout vu et entendu avec ces flatteurs qui voient régime avant pays. Suivez le magazine « Enquête Exclusive » dans le reportage intitulé « Haïti : la loi des gangs« .