via Efe, la 4e agence de presse internationale, le monde entier est au courant que la majorité des haitiens ont dit et redit NON au referendum constitutionnel-bidon, exclusif et illégal de Jovenel Moise, sans mandat constitutionnel depuis le 7 février 2021 (art. 134.2).
Le long du parcours, les manifestants ont déchiré des affiches placées par le régime de facto appelant la population à voter oui au projet de nouvelle constitution pour plonger davantage le pays dans la merde et la corruption, sans jamais tenir le procès Petro Caribe.
Mardi 19 mai 2021 ((rezonodwes.com))–Des centaines d’Haïtiens ont manifesté mardi dans les rues de Port-au-Prince contre le référendum que le président – de facto – Jovenel Moise souhaite organiser le 27 juin dans le but d’approuver une nouvelle constitution.
Drapeaux, branches d’arbres et banderoles en main, les manifestants ont lancé des slogans hostiles au gouvernement et au chef de l’État, qu’ils accusent de vouloir instaurer une dictature dans le pays et d’organiser un référendum interdit par la Constitution actuelle.
En avançant dans la zone de Lalue, les manifestants ont trouvé le corps d’un homme abattu, dont la mort est survenue en marge de la mobilisation, bien que les circonstances du décès ne soient pas connues pour le moment.
Le long du parcours, les manifestants ont déchiré des affiches placées par le gouvernement appelant la population à voter oui au projet de nouvelle constitution.
Ces dernières semaines, plusieurs personnes ont empêché la tenue de réunions liées à la préparation du référendum dans plusieurs villes du pays, tandis que deux puissants gangs armés de la capitale ont annoncé une trêve de 30 jours pour faciliter la tenue de la consultation.
La manifestation de mardi coïncide avec la Journée du drapeau et de l’université, qui est célébrée chaque 18 mai et à l’occasion de laquelle le président – de facto – Moise a appelé toutes les forces vives du pays à dialoguer en vue de la signature d’un accord politique de 25 ans.
Depuis le 7 février, de virulentes manifestations ont été organisées par l’opposition, qui exige le départ de Moise du pouvoir car elle considère que son mandat a pris fin à cette date, l’accusant de vouloir instaurer une dictature dans le pays.
Moise a l’intention d’approuver la nouvelle constitution lors du référendum prévu le 27 juin et d’organiser des élections présidentielles et législatives simultanées – frauduleuses – en septembre.
Les Nations unies, l’Organisation des États américains (OEA) et des pays comme les États-Unis ont critiqué le processus de consultation sur la nouvelle constitution, estimant qu’il n’était pas assez inclusif.
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