ONU|Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale : « la suprématie est un mensonge néfaste et le racisme tue »

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ONU : « À l’image de la COVID-19, la propagation de la haine, de la violence et de la peur contre certaines ethnies et nationalités a été considérable... »

La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est célébrée chaque année le 21 mars, pour commémorer ce jour de 1960 où, à Sharpeville (Afrique du Sud), la police a ouvert le feu et tué 69 personnes lors d’une manifestation pacifique contre les lois relatives aux laissez-passer imposées par l’apartheid.

New York, dimanche 21 mars 2021 ((rezonodwes.com))–Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a averti dimanche que le racisme est un mal mondial profondément enraciné qui transcende les générations et contamine les sociétés par l’inégalité, l’oppression et la marginalisation. La suprématie est un mensonge néfaste et le racisme tue, a-t-il déclaré en substance.

La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est célébrée en 2021 sous le thème « Les jeunes se lèvent contre le racisme ». L’objectif de la campagne est d’encourager la participation de chacun et de chacune dans la promotion d’une culture mondiale de tolérance, d’égalité et d’antidiscrimination ainsi que dans la lutte contre les préjugés raciaux et les attitudes intolérantes.

Les jeunes se sont déjà mobilisés partout dans le monde à l’occasion des manifestations du mouvement « Black Lives Matter » de 2020, le mouvement de défense des droits des personnes d’ascendance africaine. Des millions de jeunes manifestants, de toute nationalité, se sont rassemblés non seulement dans les rues, mais aussi sur les réseaux sociaux, pour protester contre l’injustice raciale et défendre l’égalité des droits pour tous. Leur activisme a été d’autant plus remarquable dans le contexte de la pandémie de COVID-19, caractérisée par les restrictions sur les rassemblements publics dans de nombreux pays.

À l’image de la COVID-19, la propagation de la haine, de la violence et de la peur contre certaines ethnies et nationalités a été considérable. La pandémie a notamment mis en lumière les inégalités sociales déjà existantes en ce qui concerne les minorités, qui, en étant plus vulnérables, ont été soumises à un risque significativement plus élevé d’infection et de décès.

De plus, la COVID-19 a eu un impact négatif majeur sur les jeunes, y compris ceux issus de minorités. Beaucoup sont maintenant aux prises avec une augmentation de la discrimination raciale, qui s’ajoute aux graves perturbations dans leur éducation, la diminution des perspectives d’emploi et une capacité limitée de participer à la vie publique, ce qui risque d’entraver leur autonomisation individuelle et sociale.

source : un.org/fr/observances/end-racism-day

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