Le président contesté et usurpateur de titre, Jovenel Moise (2016-2021) – article 134-2 de la Constitution – dont le régime maintient le peuple dans la misère, fait distribuer samedi quelque « gren’n diri » aux oubliés des quartiers populaires livrés à la merci des gangs G9 à la solde du pouvoir PHTK.
Pour démontrer que vous n’êtes pas complices des actes de Jovenel Moise, rejoignez-nous dimanche au Champ-de-Mars ou au Carrefour de l’Aéroport, lancent les organisateurs de la marche profitant pour demander à BINUH de mettre fin à tout support de l’émergence d’une dictature en Haïti, le pays le plus pauvre et le plus corrompu de la région avec un système de santé laissant à désirer et un système judiciaire en putréfaction.
Samedi 13 février 2021 ((rezonodwes.com))–Le peuple haitien n’a pas encore dit son dernier mot en dépit du soutien manifeste des ambassades, de BINUH, de la PNH, des gangs G9, de l’OEA et autres ennemis de la race noire, apporté au régime dictatorial conduit par Jovenel Moise, ex-président constitutionnel d’Haïti. « Celui-ci met en danger la démocratie recherchée et tant attendue depuis 35 ans« , ont fait ressortir les organisateurs de la marche du dimanche 14 février refusant de se soumettre à « toute forme d’imposition d’une nouvelle dictature en Haïti« .
En effet, plusieurs organisations des droits humains, des groupes de la société civile ont appelé vendredi les Haïtiens à descendre dans les rues dimanche « pour démontrer au monde entier que nous ne voulons plus un retour à la dictature« . Selon Antoinette Duclair de Nou Pap Dòmi, qui intervenait samedi matin à Ranmase, la marche a été coordonnée avec la police et l’histoire retiendra dimanche « nan ki bò mesye yo kanpe« .
« Dès 10:00 am, nous avons un seul rendez-vous dimanche en deux endroits différents et particuliers : Place de La Constitution au Champ-de-Mars et ou Place de la Résistance au Carrefour de l’Aéroport« , a insisté Mme Duclair invitant tous les Haïtiens à venir exprimer « leur amour pour Haïti en ce 14 février, jour de la St-Valentin« .
Haïti sombre dans la dictature et la population vit dans la peur, a dénoncé la jeune militante qui n’a pas vécu la journée fatidique du 7 février 1986, à l’instar de nombreux jeunes qui se font aujourd’hui complice des actes malhonnêtes de Jovenel Moise, un corrupteur-corrompu venu de nulle part.
« Face à un seul individu devenu le seul maître et seigneur en rébellion contre la Constitution et les lois du pays en mettant en place des outils de la dictature (ANI, BSAP, FADH, G9…), nous allons nous exprimer pacifiquement dimanche pour dénoncer la situation actuelle du pays, s’est exclamée Antoinette Duclair ajoutant à l’intention des policiers que « se pa lajan Jovenel ki peye yo men se lajan taks pèp Ayisyen, par conséquence, la police leur doit pleine et entière protection« .
