Life matters dans tout pays de la planète sauf en Haïti, Banana Republic, où le permis de tuer est accordé à la police et aux gangs G9 pour tenter de maintenir en place un gouvernement en fin de mandat violant en outre les droits humains et les lois établies.
Mercredi 3 février 2021 ((rezonodwes.com))–La Cour suprême d’Espagne a confirmé mercredi la peine de plus de 133 ans de prison infligée à l’ancien colonel Inocente Montano, pour le meurtre de cinq jésuites pendant la guerre civile au Salvador (1980-1992).
La Cour suprême, chambre pénale, a confirmé la peine prononcée en septembre dernier par l’Audience nationale (AN), en rejetant le recours déposé par la défense de Montano, emprisonné depuis 2017.
L’AN, qui entre juin et juillet 2020 a jugé l’ex-militaire à Madrid, le considère comme l’auteur de cinq crimes de meurtre de nature terroriste pour les événements survenus en 1989, à l’Université d’Amérique centrale (UCA).
Montano, qui au moment du massacre était vice-ministre de la sécurité publique du Salvador, a fait appel de la décision des AN, qui l’ont jugé après son extradition des États-Unis fin 2017.
Au cours du procès, l’ancien colonel de 76 ans a nié avoir planifié ou participé au massacre qui a tué huit personnes sur le campus de l’UCA.
Parmi les victimes figurent l’idéologue de la théorie de la libération et recteur de l’UCA Ignacio Ellacuría, le jésuite salvadorien Joaquín López et ses collaborateurs Elba Ramos et sa fille de 15 ans Celina.
Bien que la Cour ait attribué la mort de ces trois derniers à Montano, elle n’a pas pu le condamner pour ces actes car il n’avait pas été extradé pour ces crimes.
Dans leur sentence, les magistrats ont affirmé que les huit meurtres « ont été complotés, planifiés, convenus et ordonnés par des membres du haut commandement des forces armées, auquel appartenait Inocente Orlando en tant que vice-ministre de la sécurité publique.
