Finale NBA: Miami et Jimmy Butler héroïques maintiennent le suspense

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par Nicolas PRATVIEL

Miami reste en vie ! Au terme d’un duel titanesque entre Jimmy Butler et LeBron James, le Heat est venu à bout des Lakers (111-108), gagnant le droit de disputer un 6e match dans une finale NBA qui gagne en indécision.

Quand Jimmy dit, Jimmy fait. Le leader de Miami a été héroïque. Au bout de ses forces et de 47 minutes sur 48 possibles d’un combat à distance formidable face à James, dont l’abnégation et l’apport (40 pts, 13 rbds) furent du même acabit, il a réédité sa performance du match N.3 où son triple-double à 40 points avait redonné de l’air aux siens pour réduire l’écart à 2-1.

Après la défaite au 4e match, qui a mis dos au mur le Heat, il avait martelé à quel point il croyait en son équipe et pouvoir à nouveau élever son niveau de jeu. Parole tenue: ses 35 points, 12 rebonds et 11 passes – deuxième triple-double dans cette finale donc -, auxquels on peut ajouter 5 interceptions qui illustrent son acharnement à bien défendre, ont une nouvelle fois été déterminants.

D’autant que c’est lui qui est allé la chercher cette victoire impérative, avec huit points dans le money-time, au moment où les Lakers, derrière au score quasiment tout le match, sont passés deux fois devant.

– « Nous avons joué dur » –

Mais Butler préférait mettre l’accent sur l’effort collectif en défense. « Il s’agissait de faire des stops. Nous avons juste joué dur. Et ensuite on est parvenu à exécuter comme nous le voulions en attaque, nous avons fait tourner le ballon, comme nous le faisons toujours », a-t-il analysé, concédant: « on a aussi eu de la chance que Danny Green ait raté son tir ouvert à la fin ».

« On a eu une super ouverture pour gagner le match, pour gagner la série. Mais ce n’est pas rentré », a déploré « LBJ », qui avait attiré à lui la défense adverse sur sa pénétration, avant de ressortir le ballon vers son artilleur. 

Sur quoi Markieff Morris a fait faute sur Tyler Herro (12 pts) au rebond et ce dernier, 20 ans et déjà glacial, a mis ses lancers francs pour assurer la victoire au Heat. 

Miami, dont c’est la 6e finale en 15 ans (trois sacres en 2006, 2012, 2013) et qui était encore privé de son meneur Goran Dragic (aponévrose plantaire au pied gauche), a ainsi montré de formidables ressources.

L’abnégation et le courage ne suffisent pas parfois à gagner, la preuve c’est que les Lakers n’en ont pas manqué. Les ajustements tactiques aident aussi. Et force est de reconnaître qu’Erik Spoelstra les a trouvés, avec des systèmes offrant beaucoup de tirs ouverts à ses shooteurs.

– Robinson Facteur X –

Duncan Robinson a ainsi été le facteur X de l’équipe avec ses sept paniers derrière l’arc (26 pts) et l’autre rookie, le talentueux Kevin Nunn, n’a jamais été complexé par l’enjeu (14 pts).

Courant constamment après le score – Miami a compté jusqu’à 11 points d’avance en première période – les Lakers s’en sont surtout remis à LeBron James, extraordinaire de volonté et d’adresse (15/21 dont 6/9 derrière l’arc). Il a tout fait pour forcer leur destin, mais en vain. 

Anthony Davis a aussi tout donné, se faisant mal au talon droit durant le premier acte, puis semble-t-il plus sérieusement à la cheville gauche en fin de partie. Mais il a serré les dents et a pesé dans cette rencontre (28 points, 12 rebonds, 3 contres).

Toutefois les deux stars ont été peu relayées dans une équipe où seul Kentavious Caldwell-Pope a eu de l’impact (16 pts).

Pour ce match, les joueurs de L.A. portaient le maillot « Mamba Edition » créé par Kobe Bryant. Celui avec lequel ils n’avaient jusqu’alors pas perdu durant ces play-offs. 

Il devait donc les amener à un 17e sacre. Mais Jimmy Butler et les siens en ont décidé autrement. Eux aussi croient en leur propre étoile brillante.

nip/ole

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1 COMMENT

  1. « Nous aurons le destin que nous aurons mérité, » Albert Einstein

    Je dois nécessairement faire un saut dans la politique haïtienne pour parler du basketteur Jimmy Butler. Il ressemble un peu au messie mort-né Jean Bertrand Aristide. Mais, là s’arrête la comparaison. Mon idole Jimmy Butler n’est pas ingrat et il est un meneur d’hommes.

    Jimmy ne connaît pas son père. Et à 13 ans, il a été abandonné par sa mère biologique Londa Butler. Un bon matin, cette dernière avait affirmé à son fils, « je n’aime pas ta tête, il faut que tu partes. » Le futur Héros du MIAMI HEAT passait de maison en maison pour une seule nuit. Il ne trouvait pas un bon samaritain pour l’accueillir définitivement. Entretemps, le petit Jimmy refusait d’abandonner les bancs de l’école et il tapait le ballon avec les enfants de son âge partout où il passait en oubliant son sort.

    À l’école, Jimmy avait un bon ami Jordan Leslie. Ce dernier connaît de fil en aiguille l’histoire de son ami Jimmy. Un après-midi, revenant de l’école, Jimmy décidait d’accompagner son ami à la maison. Arrivé chez Jordan, Jimmy ne manquait pas de saluer timidement Michelle Lambert, la mère de son ami. À la va vite, les amis partageaient le repas du jour et pour pouvoir s’occuper de leurs devoirs. À la tombée de la nuit, Michelle demandait au petit Jimmy de vider les lieux. Immédiatement, Jordan devenait très triste, tout en disant à sa maman de garder son ami pour cette nuit. Michelle acceptait sans broncher.

    De très tôt, les amis ne tardaient pas à se laver et pour être prêts pour le départ. après le petit déjeuner, les amis avaient pris le chemin de l’école ensemble. En route, Jordan faisait savoir à son ami de retourner à la maison. C’est ainsi, Jimmy allait passer une deuxième nuit à la maison, mais avec l’autorisation de Michelle. Entretemps, Jimmy devenait le Chouchou des autres enfants de Michelle. Point n’est besoin de signaler, Michelle ne changeait pas de position, elle ne voulait pas prendre Jimmy en charge. La volonté était là, mais elle n’avait pas assez de ressources pour une autre bouche. Un petit frère de Jordan ne l’avait pas vu ainsi. Il ne voulait pas vivre sans Jimmy. Il versait des larmes, tout en demandant à sa mère de laisser Jimmy à la maison. Michelle ne répondait pas immédiatement, elle menait déjà une vie très précaire, sept (7) enfants sur sa responsabilité. Ce n’est pas la peine de demander où était le mari de Michelle. Dans l’histoire de Jimmy Butler et sa mère adoptive, on n’a jamais mentionné le nom du père des enfants de Michelle.

    Après la 3e nuit de Jimmy à la maison, Michelle disait au Héros de demain, désormais il faisait partie de la grande famille. À l’école, Jimmy jouait au basket-ball, il n’était pas parmi les préférés de l’entraîneur. Dans toutes les classes, il faisait son possible pour être parmi les meilleurs élèves. Mais, au sein de l’équipe, il n’attirait pas les regards. Et en plus, l’entraîneur et ses co-équipiers ne voyaient pas en lui un joueur qui pourrait faire carrière dans le basket-ball. Ils ne savaient pas que le futur Héros du MIAMI HEAT était le maître de son destin. Croyant en son devenir, Jimmy ne manquait pas de mettre sa maman Michelle au courant de ses péripéties à l’école. En bonne mère, Michelle continuait à prodiguer à son fils Jimmy des conseils salutaires, d’étudier et de parfaire son jeu. Peine perdue. Malgré tous les efforts, Jimmy ne récoltait pas les fruits. On dirait un mauvais sort. Mais Jimmy persistait en forçant le destin et en faisant taire les mauvaises langues. Au cours d’un match, malgré les critiques, il était très rare de ne pas le compter du nombre des joueurs…

    Après le High School, de peu, Jimmy Butler pourrait ne pas trouver une bourse. Comme Michelle, un bon samaritain avait décidé de donner à Jimmy sa chance. Depuis lors, de Minnesota, Chicago Bulls en passant par Philadelphia pou aboutir à Miami Heat, Jimmy Butler ne cesse d’améliorer son jeu. Contrairement à Aristide, le petit « twouve » Jimmy n’abandonnait pas ses bienfaiteurs. En ne cessant de remercier sa mère Michelle pour tout et tout. Sans aucun détour, Michelle n’allait pas par quatre en chemin, pour affirmer à son fils, nous sommes reconnaissant envers toi, ou leve n atè a.

    Jimmy Butler a fait preuve d’un EVANS PAUL, et non du petit twouve JB Aristide ou du tipaskout René Preval. Ce dernier empêchait à l’historien Gérard Pierre Charles de servir son pays, en évoquant son infirmité. Mwen pap di se bon pou GP Charles, Daniel Supplice ak lot yo. Map mande, si AYITI se pwemye peyi, kote nèg lespwi kite teren politik la pou nèg sot yo. Et un peu plus tard, pour devenir leurs salariés à travers toutes sortes de fonctions. Sur une chaîne à roulettes, le président Lénine Moreno est en train de corriger le cahier de son prédécesseur Rafael Correa.

    Toute sa vie, un Evans Paul n’oubliera jamais son bienfaiteur Michel Joseph Martelly. Avec de la Persévérance, Jimmy Butler est un All-Star et le chef de file du Miami Heat. Hier soir, il a mis en échec le grand LBJ et ses co-équipiers. Quelle que soit la tournure de la prochaine rencontre, l’histoire retiendra Jimmy Butler avait tenu sa promesse…

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