Montréal, vendredi 4 novembre 2016 (rezonodwes).- Nul n’en ignore que depuis quelques années, notre ex perle des Antilles, Haïti, devient le théâtre de toute une série de crises et ce, de manière récurrente. À plus forte raison, ces crises dont sommes -nous l’auteur rendent le chemin du progrès invisible pour nous condamner à vivre des moments criants qui banniraient dans nos pensées l’espoir d’une nouvelle Haïti.
Dans nos souffrances interminables, nous oublions toujours nos devoirs envers nous-mêmes et envers notre pays pour rendre les autres responsables de nos chaos sans jamais interpeller notre conscience pour voir et dire à l’unanimité: Les remèdes qui peuvent guérir nos maux, c’est nous qui les avons. L’union fit la force seulement pour avoir 1804, qui nous permet d’avoir aujourd’hui, une phrase immanquable dans tous nos discours passés et présents.
Nous sommes la première République noire du monde pour ne citer que celle-là. En fait, connaissant l’histoire de mon pays, je ne le disconviens pas, mais qu’avons -nous connu comme progrès dans ce monde rayonné par des changements d’ordres économique, politique et social ? Si après deux cent douze ans nous sommes là, faudrait-il que nous ayons quatre cents ans pour montrer de quoi nous capables comme peuple ?
Là- dessus, le plan de nos batailles est à réviser, notre conscience est à interpeller et nos objectifs sont entièrement à redéfinir si nous souhaitons réellement vivre dans une nouvelle Haïti, dans un pays où l’unité sera la boussole qui nous guidera vers le développement.
Anchel Louima


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