Après l’avortement de la séance d’interpellation du ministre de l’intérieur, François Anick Joseph, le sénateur du Sud, Jean Marie Junior Salomon, sort de ses gongs et lance de graves accusations à l`encontre des pro-Privert/Anick. La réplique du sénateur du Nord`Ouest, Evalliere Beauplan, ne s`est pas fait trop attendre!
Port-au-Prince, 27 octobre 2016 (rezonodwes).- « Le modèle d’un sénateur comme Salomon, ne peut en rien aider le pays à avancer », a déclaré amèrement le sénateur Beauplan se portant en faux contre les déclarations mensongères de M. Salomon. Celui-ci a accusé les sénateurs du groupe majoritaire de faire échec à l’interpellation du ministre Anick François après avoir été copieusement monnayé par ce dernier.
Le sénateur Jean-Marie Salomon qui était monté au créneau mercredi matin contre ses collègues, faisait partie du groupe des 6 sénateurs qui souhaiteraient interroger le ministre Anick François sur sa gestion post-ouragan. Cette « séance en continuation » tout comme celle en Assemblée nationale attendue depuis le 14 juin dernier, a déjoué le plan du groupe minoritaire de renvoyer l’ex-sénateur François du gouvernement, a commenté le sénateur Beauplan, depuis le département du Nord-Ouest.
Pour sa part, le ministre François a trouvé inapproprié l’emploi des termes « parjures » et « mensonges » dans comme le principal mobile de son interpellation. Il a rappelé aux sénateurs qu’il n’a été à aucun moment de la durée faire des déclarations sous serment. Donc, il ne saurait y avoir parjures ou faux témoignage, a ajouté Annick François.
Le sénateur Jean-Marie Salomon ainsi que cinq autres de ses collègues qui se plaignent de la misère de leurs concitoyens du Grand-Sud, depuis le passage de l’ouragan dévastateur Matthew, sont prêts à la plus prochaine programmation d’une séance d’interpellation à lancer la première pierre à l’ancien prêtre pour être devenu un menteur. Probablement le seul menteur qu’aurait connu la 50eme législature, a surenchéri un manifestant venu apporter mercredi, sa solidarité au ministre de l’Intérieur.
En définitive, la séance d’interpellation avortée, mercredi, ajoute un autre fleuron dans le chapitre de l’incapacité du Sénat à organiser des séances plénières, sauf pour se donner décharge de leur « bonne » gestion.