« Do not travel to Haiti due to COVID-19, crime, civil unrest, and kidnapping«
Les multiples dégâts collatéraux occasionnés par des gangs armés pro-Jovenel Moise, dont l’administration dénoncée de corruption, est malgré tout soutenue par l’international, l’ambassade américaine en particulier, entraînent jeudi le Département d’Etat à placer Haïti dans un contexte bien particulier. Dans cet état en faillite géré par un inculpé de blanchiment d’argent et usurpateur de titre et un gouvernement de facto, avec l’absence d’un Parlement et en présence d’un pouvoir judiciaire moribond, les gangs armés font la loi.
Samedi 8 août 2020 ((rezonodwes.com))–Au jour même d’une rencontre entre le ministre haitien illégitime des Affaires Etrangères, Claude Joseph, et un diplomate américain « sur la nécessité d’organiser des élections législatives tardives« , et voulues par le régime autoritaire de Jovenel Moise, le Département d’Etat a élevé le niveau d’alerte à 4 pour déconseiller à ses ressortissants de voyager en Haïti.
Sur le site du Département d’Etat américain où le niveau d’alerte est tourné au rouge depuis jeudi dernier, il est recommandé aux citoyens américains, pour au moins quatre principales raisons évoquées, d’éviter de venir présentement en Haïti. La pandémie de Covid-19 qui fait également rage en Floride et en Californie, les actes de kidnapping, les crimes et des manifestations sporadiques sont entre autres les points relatés dans Haiti Travel Advisory du site officiel travel.stat.gov.
L’affaire des crimes organisés et d’actes de kidnapping et de banditisme perpétrés en Haïti par des gangs fédérés avec la bénédiction en partie de l’apprenti-dictateur Jovenel Moise, qui se cherche un CEP illégal, pour ses élections à la Dermalog dont les résultats sont connus d’avance et rejetés par l’opposition, est venue quelques jours après les « inquiétudes de l’Ambassade américaine à Port-au-Prince sur la recrudescence de l’insécurité dans le pays« .
Cette alerte rouge du Département D’État américain est lancée dans un contexte où des gangs armés tirent à bout portant sur les véhicules assurant le transport en commun faisant des morts et plusieurs blessés, alors que la police toujours aux ordres du Palais National tarde à sortir de sa passivité pour aller pacifier des zones dites de « non lieu« .