En Haïti, d’après l’avocat Reynold Georges, c’est l’ancien ministre Fritz Jean-Louis qui joue le rôle d’intermédiaire entre l’apprenti-dictateur Jovenel Moise et des gangs armés, au point que l’envoyé spécial se fait trouer les fesses le 13 novembre dernier, au local du CTMO au Bicentenaire par l’un des chefs de Grand-Ravine dénommé Ti Lapli.
L’ancien président salvadorien Mauricio Funes est accusé de blanchiment d’argent au Panama et en Suisse.
Samedi 25 juillet 2020 ((rezonodwes.com))–Le bureau du procureur général du Salvador a présenté un nouveau mandat d’arrêt contre l’ancien président Mauricio Funes, « pour son rôle dans la trêve entre les autorités et les gangs armés« .
Le procureur général (Commissaire du Gouvernement) Raul Melara a annoncé cette mesure suite à l’arrestation du général à la retraite David Munguia Payes, ministre de la défense pendant le mandat de Funes, et de Salvador Sanchez Ceren, également en raison de la trêve entre les gangs.
Selon les investigations du bureau du procureur, la trêve avec les gangs a commencé en 2011, avec un remaniement ministériel qui a conduit à des négociations avec la Mara Salvatrucha et la 18e ligne de commandement (révolutionnaire et du Sud).
Dans le cas de Funes, qui vit en exil au Nicaragua, cet ordre s’ajoute à six autres émis précédemment sur des accusations de corruption que l’ancien président a toujours nié.
Le procureur Raúl Melara a assuré que la Direction contre la corruption et l’impunité (ULCC en Haïti) dispose de suffisamment d’éléments de documentation et de témoignages qui établissent les crimes et la participation de Funes et Mungía Payés à des activités illicites.
Soulignons que l’ancien président Mauricio Funes et sa famille reçoivent la citoyenneté nicaraguayenne.
