3 octobre 2025
Code pénal immoral : Haïti pourrait dépénaliser l’avortement d’ici 2022 si la dictature masquée de Jovenel Moise prend pied après le 7 février 2021
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Code pénal immoral : Haïti pourrait dépénaliser l’avortement d’ici 2022 si la dictature masquée de Jovenel Moise prend pied après le 7 février 2021

Haïti est actuellement le seul et l’unique pays de la région des Caraïbes où un individu inculpé de corruption et de blanchiment d’argent et d’usurpation de titre, se retrouve encore à sa tête et agit comme si de rien n’était, jusqu’à même arriver à constituer un groupe de gangs armés fédérés pour tenter d’imposer le silence dans les quartiers marginalisés… Question de traverser en douceur les principales étapes devant conduire au 7 février 2021 pour revenir avec la dictature féroce et sanguinaire, pire que celle instaurée par les Duvalier en 30 années combinées.

L’apprenti-dictateur Jovenel Moise est un mégalomane et égocentrique qui mijote et concocte tout plan de déstabilisation d’Haïti, a reconnu un de ses anciens collabos.

Dimanche 19 juillet 2020 ((rezonodwes.com))–L’une des dispositions du nouveau code pénal, cet ensemble de lois institué par un décret, et qui fait actuellement l’objet d’une intense controverse, est la dépénalisation de l’avortement avant 12 semaines de grossesse.

Cette pratique qui est « interdite » dans le pays en toutes circonstances, sous peine de sanctions sévères, tant pour ceux qui la pratiquent que pour les femmes enceintes a priori, est revue et révisée par le pouvoir Tèt Kale, sans être débattue au sein de la société.

Dans le nouveau code, qui devrait être entré en vigueur en 2022, si rien n’est fait pour freiner l’élan de l’imposition d’une nouvelle dictature féroce en Haïti, l’avortement n’est puni que s’il est pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la femme enceinte, à plus de 12 semaines, ou sans tenir compte des exigences de la science médicale, pour des aliments, des boissons, des médicaments, etc.

Toutefois, le code pénal de Jovenel Moise ne pourra jamais être abrogé si un futur Parlement sera constitué d’éléments aux âmes et à la conscience vendues, à partir des éventuelles « élections-sélections sous la supervision » d’un CEP dénoncés de « mercenaires » comme celui-là constitué depuis 2016 encore « en poste » sans rien produire depuis janvier 2017.

Malgré la pression populaire généralisée, notamment des secteurs religieux, la ministre de facto de la condition féminine, Marie Giselhaine Mompremier, qui n’a jamais une seule fois crié « hola quand Sweet Micky déconne et lance ses propos grivois et discriminatoires contre la femme haïtienne« , a tenté de défendre l’indéfendable. Pour la ministre, le code pénal PHTK a « son utilité en cas de viol, lorsque les femmes maltraitées tombent enceintes » et elle « doivent pouvoir choisir entre garder l’enfant ou se faire avorter« .

Cependant, la législation fait l’objet de nombreuses critiques pour la « déviation morale » qu’elle représente, selon ses détracteurs, qui critiquent également la criminalisation de l’homophobie dans le nouveau code.

Lorsque le Parlement entrera en fonction, le document sera discuté « si les élus veulent en retirer des parties, ils les retireront, et s’ils veulent en ajouter, ils les ajouteront« , a avancé Monpremier sachant pertinemment bien que le gouvernement illégitime auquel elle appartient, selon l’opposition, ne peut réaliser aucune élection honnête et crédible ni en 2020 ni en 2021.

En raison de la criminalisation de cette procédure, les femmes ont recours à des méthodes alternatives d’avortement qui causent des dommages considérables à leur santé et à leur vie. Ceci, pour éviter d’être puni par la justice », a déploré de son côté Pauline Lecarpentier, avocate et secrétaire générale du Bureau des droits de l’homme en Haïti, au début de l’année.

Pour Lecarpentier, la criminalisation de l’avortement viole le droit des femmes à disposer de leur corps, et elle appelle à une plus grande sensibilisation des femmes sur cette question et à la promotion de l’accès aux méthodes contraceptives.

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