Des voix exigent le retrait de Marie Frantz Joachim du Conseil électoral provisoirement « permanent »

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Au cours d’un sit-in organisé le mardi 14 juillet, des militants politiques regroupés au sein de l’Initiative des organisations de base et des militants (INIBAZ) pressent l’organisation Solidarité des Femmes haïtiennes (SOFA) à forcer Marie Frantz Joachim à se retirer du Conseil électoral provisoire.

Madame Joachim gagne plus de 240 000 gourdes par mois sans rien accomplir comme tache spécifique pour le compte de l’Etat d’Haïti, depuis janvier 2017, à la fin de sa mission légale.

Mardi 14 juillet 2020 ((rezonodwes.com))–Devant les locaux de l’organisation Solidarité des femmes haïtiennes (SOFA), à Bois-Verna, les dizaines de militants n’ont pas caché leur colère contre la présence de Marie Frantz Joachim au sein du Conseil électoral provisoire dirigé par Léopold Berlanger. La représentante du secteur des femmes au CEP est reprochée par les manifestants de cautionner les dérives du pouvoir en place.

Les protestataires, munis de pancartes, ont lancé des slogans visant les membres de la SOFA. Ils enjoignent les dirigeants de cette organisation de défense des droits des femmes à forcer Marie Frantz Joachim à démissionner de l’institution électorale.

‘’SOFA doit se positionner clairement contre la présence de Marie Frantz Joachim au sein du CEP. Si elle constitue à y siéger cela relève de la complicité  de la SOFA. Marie Frantz Joachim tu dois prendre la décision qui s’impose’’ ont scandé certains manifestants.

Les organisateurs de ce rassemblement, très remontés contre les conseillers électoraux, s’interrogent également sur l’économie de cette obstination de Marie Frantz Joachim de s’accrocher à son poste de conseillère électorale, malgré voix exprimées contre cette institution. Ils dénoncent Exécutif qui, disent-ils, qui s’entête à organiser des élections en Haïti alors que le contexte sociopolitique ne s’y prête pas.

Autre pomme de discorde, un Conseil Electoral permanent n’ est pas encore institué. D’autant plus, le pays n’a pas encore connu deux périodes électorales avec le même CEP, le même groupe d’hommes ayant fini de faire leur beurre à la proclamation des résultats du scrutin.

À rappeler que le Conseil électoral est déjà amputé d’un membre après la démission le 3 juillet dernier du représentant du secteur des droits humains, Simon Saint-Hubert.

Herve Noël
vevenoel@gmail.com

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