Qu’attend donc maintenant l’apprenti-dictateur Jovenel Moise, dans un numéro spécial du Le Moniteur, pour déclarer qu’en vertu de l’article 221 du Code Pénal, sont exempts de toute poursuite judiciaire les présumés dilapideurs et ou indexés de dilapidation de fonds de Petro Caribe: Jean-Max Bellerive, Laurent Lamothe, Wilson Laleau, Jocelerme Privert, Michel Martelly… et lui-même.
Mercredi 8 juillet 2020 ((rezonodwes.com))–Le président Jovenel Moise, dans un entretien téléphonique qu’il a révélé avoir eu mercredi avec Antonio Gutteres, secrétaire général de l’Onu, a indiqué lui avoir fait part « des réformes en cours » en Haïti, lequel pays s’enfonce chaque jour dans un gouffre creusé par la corruption et l’impunité.
Selon l’article 221 du code pénal contesté, pour Jovenel Moise, s’il ne se fait pas proclamer président à vie et/ou son successeur Michel Martelly, à être nommé en 2022, conformément au vœu de la communauté internationale dans sa vision éclairée de démocratie pour les petits nègres d’Haïti, venir avec un procès Petro Caribe en Haïti, le code pénal le rendrait désormais impossible si ce document encore caché au grand public, arriverait à être entré en application dans le fond et la forme.

L’article 221 qui a défini à sa façon les attributions constitutionnelles d’un chef d’Etat d’Haïti, a étendu ses pouvoirs dans un pays où le système judiciaire abracadabra peine à inspirer confiance.
Reste toutefois à définir quand « les cas d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, de l’Etat et de la Paix Publique » sont-ils vraiment menacés ? Serait-ce dans le cas du détournement de plus de 3 milliards de dollars des caisses du trésor public ? Les Haïtiens devraient-ils dorénavant rester les bras croisés et attendre passivement le retour au timon des affaires de l’Etat, des dilapidateurs « amnistiés » de fonds de Petro Caribe, comme cela se fait dans nos rêves les plus fous en France, au Canada, aux Etats-Unis, en Espagne et ou aux Nations Unies ?
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