« Cette police et ce pouvoir sont forts avec les faibles (citoyens honnêtes) et faibles contre les forts (bandits) » souligne Haitinaute.
L’impunité est totale en Haïti
‘’La Police nationale ne pouvait réprimer ces bandes armées. La théorie de l’opportunité d’intervention doit guider l’action des agents de l’ordre. Il revient aux policiers d’appliquer les règles universelles d’éviter des dommages collatéraux’’ a défendu Michel-Ange Louis-Jeune.
Mercredi 8 juillet 2020 ((rezonodwes.com))–Moins de 24 heures après la démonstration des hommes armés dans des rues de la capitale, la thèse d’un carnage évité est évoquée par la Police nationale pour justifier sa passivité et son indifférence face aux éléments de ‘’G9 an Fanmi’’ et alliés de PHTK. « La théorie de l’opportunité d’intervention revient à la police » a déclaré le porte-parole de la police, Michel-Ange Louis Jeune tentant de justifier mardi l’absence de la police lors d’une vaste démonstration armée des groupes de gangs armés fédérés et accusés d’être à la solde du Palais National.
Selon l’officier de police de haut rang de la PNH, M. Louis Jeune, accusé de travailler pour le compte du régime totalitaire de Jovenel Moise, c’est pour éviter « des dommages collatéraux« , le refus de la PNH d’affronter les bandits armés qui défilaient en toute impunité dans des quartiers défavorisés de la région métropolitaine. « Les bandits armés ne tiennent pas compte des standards internationaux » a indiqué le policier Louis Jeune très gêné dans une tentative de justification de l’intervention musclée de la police à Poste Marchand dans la même matinée du jour, pour empêcher une manifestation anti-corruption.
« La PNH est clairement devenue le bras armé du régime PHTK, et elle est d’une aide extraordinaire dans le maintien de l’impunité en Haïti », a dénoncé pour sa part, l’ancien parlementaire Hugues Célestin. Faire l’usage abusif de gaz lacrymogènes contre des manifestants non armés, est un acte de lâcheté alors que des bandits armés circulent en toute quiétude sans être dérangés par la police, a-t-il laissé entendre tout en appelant le peuple haitien à « un soulèvement général pour freiner les élans dictatoriaux de Jovenel Moise ».
S’agissant des deux derniers sit-in, tenus à l’avenue Charles Sumner, brutalement réprimés par des agents d’unités spécialisées, le porte-parole insiste sur le fait qu’aucun manifestant n’ait été violenté. Michel-Ange Louis Jeune, en insultant davantage l’intelligence des Haïtiens, a évoqué des déviances policières proportionnelles à la force populaire. Sur les bavures policières, il a invité les victimes d’agressions policières à venir porter plainte à la Direction de l’Inspection générale de la PNH, contre des policiers dénoncés d’agression physique et d’avoir recours à un usage excessif de la force lors des deux sit-in avortés de « Nou Pap Dòmi », dans l’ultime but de dénoncer la corruption, la misère, et l’impunité entre autres sévissant dans le pays.