la PNH n’a pas osé s’aventurer mardi matin, note-on, dans les zones où défilaient Barbecue et les gangs fédérés et alliés du pouvoir.
Mardi 7 juillet 2020 ((rezonodwes.com))–Des organisations sociales regroupées au sein de la plateforme « Nou Konsyan », ont critiqué la brutalité policière qui, pour la deuxième fois consécutive en moins d’une semaine, a sauvagement repoussé une mobilisation pacifique contre l’insécurité en Haïti.
Nou Konsyan a dénoncé le déploiement d’agents de la force publique et l’utilisation excessive de gaz lacrymogènes contre les jeunes manifestants.
Les militants de cette entité ont souligné notamment l’action d’unités spécialisées telles que le Corps d’intervention pour le maintien de l’ordre (CIMO), l’Unité départementale (UDMO) pour le maintien de l’ordre et la Brigade départementale d’intervention et d’opération.
Les officiers de ces unités, sans respect pour la dignité humaine, ont visé directement la foule et ont utilisé des gaz lacrymogènes. Cela a provoqué l’évanouissement de plusieurs participants », ont-ils rapporté dans une déclaration.
Ils affirment que la police a utilisé des balles réelles et a battu les jeunes qui voulaient affronter les officiers.
L’organisation Nou pap Domi, a appelé à un sit-in devant le ministère de la Justice pour condamner les meurtres qui ont coûté la vie à plusieurs centaines de personnes jusqu’à présent cette année.
Le leader féministe Pascal Solage a critiqué le comportement des agents et a déclaré qu’ils avaient fait un usage excessif de la force contre un groupe de citoyens revendiquant leurs droits. Les manifestants portaient des pancartes avec des messages tels que « Nous voulons vivre », « Nous avons le droit à la vie », « À bas l’insécurité » et autres, tout en appelant la population à se dresser contre le régime autoritaire de l’apprenti-dictateur Jovenel Moise.