Avec le Code Pénal Jovenel Moise, les péchés de ce détenu, rouge comme sang, deviennent blanc comme l’ancienne façade du Palais national délabré d’où partent toutes les mauvaises décisions qui ont englouti Haïti davantage dans la misère et maintenant dans l’immoralité institutionnalisée.
tous les 415 graciés de Jovenel Moise ne verront pas de sitôt la lumière du jour à l’extérieur de leurs cellules aux odeurs puantes et nauséabondes. Jouthe demande à Delile de « surseoir momentanément à la libération des gens concernés par la grâce présidentielle ».
Mercredi 1er juillet 2020 ((rezonodwes.com))–N’était-ce pas l’intervention in-extremis du commissaire du Gouvernement de Mirebalais, le détenu Sénat Dérilus allait commencer à respirer l’air frais de la nature avec la grâce présidentielle qui lui a été accordé par le Palais national, le 23 juin dernier.
En effet, le commissaire du gouvernement de Mirebalais a annoncé que « le prisonnier Sénat Dérilus, qui a bénéficié d’une grâce présidentielle, ne sera pas libéré, du moins pour le moment« . Il a précisé que « Dérilus est en prison et attend son procès pour sa participation présumée au meurtre de son fils en 2018« , alors que le ministre de facto de la Justice, Me. Lucman Délile, avait inséré son nom sur la liste des prisonniers du Plateau central à être graciés par l’apprenti-dictateur haitien.
Toutefois, selon le commissaire, « son inscription sur la liste des 400 personnes et plus graciées était une réponse à ses conditions de santé précaires« , néanmoins, notons-le, aucun des noms de nombreux prisonniers politiques dont les conditions de santé sont également précaires ne s’était retrouvé sur la spéciale liste qu’avait en charge Me. Délile. Celui-ci – lè kabrit finn pase lap rele bare – a reconnu mercredi des irrégularités dans le processus de décongestion des prisons, qui a permis de libérer plusieurs condamnés pour des actes répréhensibles.
Par ailleurs, des organisations de défense des droits de l’homme ont dénoncé la libération de « criminels » au cours de ce processus. En outre, l’Office pour la protection des citoyens (OPC) a critiqué le fait qu’il n’était pas consulté par les autorités judiciaires faisant passer le ministre de la Justice comme un « menteur » ayant affirmé le contraire.
En dernière heure, Rezo Nòdwès a appris que le premier-ministre de facto, Joseph Jouthe, « voulant protéger la société et sauvegarder l’ordre républicain, appelle à la suspension provisoire de la libération des graciés. Un document officiel viendra soutenir la décision« .